- Dora Austen - Appelle-moi "vision girl" Date d'inscription : 24/06/2018 Messages : 429 Age du personnage : 20 yo Pouvoir : Oracle qui peut prédire les catastrophes et voir la mort des gens. Elle sait aussi crocheter les serrures et vider le contenu d'un frigo en un temps record. Métier : Etudiante déserteuse et fausse voyante
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| Sujet: Healthcare day (Ft. Aaron) Dim 14 Juin - 17:53 | |
| « Healthcare day » feat Aaron Anderson & Dora Austen Aujourd’hui, c’est le grand jour. Celui que je n’attends jamais avec impatience, celui de mes examens mensuels à l’hôpital. Ce n’est pas une partie de plaisir, surtout que ça se passe toujours de la même manière: on m’examine de partout, on me pince, me pique, me fait passer tout un tas de vérifications, tout ça pour me dire que mon état s’aggrave encore. Ca c’est pas super agréable à entendre, mais c’est aussi pour ça que je ne dis jamais à mes soeurs quand son ces visites. Je n’ai pas envie qu’elles viennent et qu’elles s’aperçoivent de la vérité sur ma situation.
Le seul point positif, c’est qu’à la fin j’ai droit à la prescription de mes petites pilules magiques qui vont me permettre de tenir le coup encore un peu, de pouvoir donner le change et faire comme si ça allait. Je ne sais pas pour combien de temps j’en ai. Les médecins ne parlent pas de ça, ils pensent sans doute encore pouvoir faire quelque chose pour moi. Mais je sais bien que non. Je ne me fais pas d’illusion là-dessus, je sens bien que les choses sont de pire en pire. Je le sens dans mon corps. C’est une certitude qui n’a pas été facile à accepter, mais elle est bel et bien là.
Donc ces stupides examens sont finalement passés. Je suis assise en salle d’attente, patientant gentiment en attendant les fameux résultats. Parfois c’est le médecin qui me reçoit, d’autres fois un infirmier quand il n’a pas le temps. Là j’ai juste envie de prendre mon ordonnance et de partir. Je déteste l’hôpital, je me demande vraiment comment les gens font pour vouloir y travailler. C’est atrocement déprimant, entre ceux qui pleurent, ceux qui attendent avec espoir, ceux qui n’espèrent plus. C’est la partie que je déteste le plus, surtout qu’elle peut durer longtemps, des fois qu’une urgence se présente entre temps.
Tant qu’à devoir attendre, autant le faire confortablement. Je m’affale dans le seul canapé disponible de la salle d’attente et y étend mes longues jambes, qui d’ailleurs dépassent. Une mère de famille me regarde d’un air indigné, mais je l’ignore. C’est alors que je vois passer dans le couloir une silhouette qui m’est familière. Ce ne serait pas mon infirmier préféré qui passe par là ? « Hey, Aaron ! » Je crie en me redressant maladroitement. J’espère bien qu’il va me sortir de mon ennui tel un preux chevalier ! |
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