Lost in Austen

<div class="corpsmodelefiche"><div class="modelefichesurnat"><div class="fiche"><input checked="" name="fiche" id="informations" type="radio" /> <input name="fiche" id="physique" type="radio" /> <input name="fiche" id="caractere" type="radio" />
<div class="boutons"><label for="informations" class="lab infos">Son caractère</label> <label for="physique" class="lab phys">Son rapport au surnaturel</label> <label for="caractere" class="lab car">Son histoire</label>  </div>

<div class="containermodelefiche"><div class="entetemodelefiche"><div class="modeleficheidentity"><div class="lignefiche1"><img src="https://68.media.tumblr.com/df294526d20abdaa51bfc9040dab9948/tumblr_or1434DeJF1w0qr1bo1_500.jpg" class="iconefiche1" alt="tumblr_or1434DeJF1w0qr1bo1_500.jpg" /><div class="ligneprenom">DORA MARGOT AUSTEN</div> <div class="lignecitation">Lost in Austen</div></div><div class="blocgenfiche"> <div class="blocvoletgenfiche"></div>Impossible pour toi de franchir les portes de l'enfer sans une petite vérification. Hein? Quoi! NON! Il n'est pas question d'un touché rectal. Remonte ton froc tout de suite! On va commencer simplement. Tu as bien [i]20 ans[/i] D'accord. Mais j'ai un doute. C'est ton âge réel? Non sérieusement, c'est quoi ton âge?[i] Toujours 20 ans abruti.[/i] D'accord, c'est bon je te crois. Donc si je ne me trompe pas tu as quitté le canal utérin au cours de l'année [i]1981, le 3 avril[/i]. Je sais, je suis douée pour les calculs mentaux. Maintenant suffit les flatteries. Ton dossier indique que tu as vu le jour [i]au Pays de Galles[/i] mais je n'ai aucune information sur ta nationalité. Ah non je n'ai rien dit, il est noté que tu es [i]Galloise[/i]. Hum et sinon, ta petite préférence sexuelle, c'est quoi? [i]Homosexuelle.[/i] Ah... y'a donc moyen d'avoir ton 06? Ah oui. Pardon. Je digresse mais avec une tronche pareil, c'est difficile de se concentrer. Tu ressembles traits pour traits à [i]Anya Taylor Joy[/i]. Ta job ça ne serait pas sosie officiel par hasard? Ah non, t'es [i]lycéenne à domicile et vendeuse de fausses prédictions[/i] d'après mon dossier. Hum. Tu rates ta vocation, je te le dis! Enfin bref. Y'a une dernière chose que j'ai du mal à deviner chez toi. T'es quoi au juste? [i]humaine qui possède du sang de démon sans ses veines[/i]. Okay. Bon et bien je crois que je peux te délivrer tes papiers. Bienvenue sur la bouche de l'enfer et n'oublie pas de m'appeler pour qu'on se fasse un p'tit kebab.</div></div><div class="modeleficheavatar"><div class="flipcard h"><div class="front"><img src="https://images2.imgbox.com/f1/3e/btKAdFbJ_o.png" class="avatarfiche" alt="btKAdFbJ_o.png" /></div><div class="back"><img src="https://images2.imgbox.com/85/48/NXJBpDkn_o.png" class="avatarfiche" alt="NXJBpDkn_o.png" /></div></div>
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<div class="corpsmodelefiche"><div class="modelefichesurnat"><div class="fiche"><input checked="" name="fiche" id="informations" type="radio" /> <input name="fiche" id="physique" type="radio" /> <input name="fiche" id="caractere" type="radio" />
<div class="boutons"><label for="informations" class="lab infos">Son caractère</label> <label for="physique" class="lab phys">Son rapport au surnaturel</label> <label for="caractere" class="lab car">Son histoire</label>  </div>
<div class="interne"><div class="contenu infos">Dora est un peu l'enfant terrible de la famille, celle qui fait enrager tout le monde. Depuis son accident, tous voudraient la couver, alors qu'elle ne rêve que de liberté et qu'elle a décidé que la vie est bien trop courte pour avoir peur. Cette impulsivité a souvent le don de la mettre dans des situations impossibles et elle manque parfois d'empathie vis à vis de son entourage, qu'elle aime souvent faire rager. Elle est provocatrice, pique-assiette, voleuse, menteuse, escroc, fonce vers le danger sans réfléchir, et pourtant elle est extrêmement attachée à ses proches et se changerait en lionne pour les défendre, même si elle ne se montre pas toujours très affectueuse. Elle a beaucoup de dérision, ne semble rien prendre très au sérieux, et a tendance à taper sur le système de la plupart des gens qu'elle croise. Elle n'a pas vraiment de scrupule à arnaquer les gens, sauf ceux qui lui sont proches, même si ça ne l'empêche pas de leur faire les poches de temps en temps.</div>


<div class="contenu phys">Dora est parfaitement consciente de l'existence du surnaturel, bien qu'elle soit loin de tout connaître sur le sujet. Du sang de banshee lui a été transfusé et a contaminé son corps, lui donnant certains pouvoirs, sans qu'elle sache de quel démon il s'agit. Elle a la capacité de prédire la mort de personnes physiquement proches, les catastrophes, et apocalypses. Ces visions lui apparaissent au cours de crises d'épilepsie particulièrement impressionnantes et douloureuses, qui peuvent survenir à n'importe quel moment, ou bien parfois lors de cauchemars.

Elle est sinon totalement humaine, mortelle, faillible. Son corps est diminué depuis son accident. La douleur physique fait partie de son quotidien, que ce soit par son pouvoir où les séquelles de son accident sur sa jambe gauche. Sa tendant à vouloir vivre au jour le jour sans se soucier de rien est autant une force qu'une faiblesse, puisque comme beaucoup d'ados de son âge, elle a tendance à ne pas toujours réfléchir aux conséquences de ses actes...
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<div class="contenu car">Mon histoire sera courte, et j’en ai bien peur, peut-être pas la plus intéressante à vos yeux. Je suis née quelques années après ma soeur Roxane, donc autant dire qu’à peine poussé mon premier cri, ma place était déjà toute trouvée. La petite dernière, le bébé. Mais aussi l’enfant invisible. Ma soeur occupait la plus grande partie de l’attention de mes parents. Ou plutôt de ma mère, puisque mon père a toujours été plutôt choriste que soliste, et la plupart du temps n’avait pas la plus petite idée de ce qui se passait autour de lui.

Croyez-le ou non, enfant j’étais plutôt sage. La petite blondinette qu’on ne remarquait pas vraiment. Je lisais mes livres, m’occupais avec les jouets qu’on avait bien voulu me laisser. Je crois n’avoir jamais rien eu de neuf au cours de ma vie, à part pour mes anniversaires et Noël. C’est ça le privilège d'être la petite soeur.

Les premières années de ma vie n’ont, dans l’ensemble, pas le moindre intérêt, si ce n’est mon rêve d’être plus grande pour participer aux bêtises de Roxy. Je détestais être la dernière, le bébé, celle à laquelle on demandait de faire attention mais qu’on ne regardait pas vraiment. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que loin d’être un inconvénient, c’était au contraire plutôt un atout. J’avait enfin compris que puisqu’on ne me regardait pas, je pouvais faire ce que je voulais tant que je restais plus ou moins sous les radars.

J’ai commencé gentiment, par vendre des jouets et objets que je trouvais à la maison contre de l’argent ou des goûters. Puis, au début de l’adolescence, à voler dans les étalages des supermarchés, ou à faire en douce les poches des membres de ma famille. Sauf de ma mère, qui est encore aujourd’hui la seule personne que je crains vraiment, et a un tel radar qu’elle m’aurait repérée en à peine deux secondes. Ma victime préférée était mon père, si déphasé qu’il n’aurait probablement rien vu si je lui avais piqué son argent sous le nez.
Avec le départ de certains de Roxane de la maison familial, l’attention se resserrait autour de moi. Mais j’étais toujours une si gentille petite fille. Personne ne voyait que je grandissais, et que je laissais peu à peu la petite fille derrière moi.

Et puis, arriva ce jour tragique. Le jour de l’accident.

J’avais voulu de l’attention, j’allais en avoir.


A douze ans, je mourus. Ne paniquez pas, seulement pour quelques secondes. Un banal accident de la route, alors que je sortais du collège. Un type bourré qui passait par là avec sa bagnole, on ne sait pourquoi. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment, et je ne fus qu’une poupée désarticulée contre la carrosserie du véhicule.

J’étais dans un sale état et on ne peut pas dire que le pronostic était très optimiste. Les médecins firent d’ailleurs bien comprendre à ma famille de se préparer au pire. Il y a eu les opérations, examens, transfusions. J’avais parfois si mal que je souhaitais réellement mourir.

Et puis, un jour, sans que personne ne comprenne pourquoi ni comment, mon état s’améliora soudainement. Les médecins parlaient d’un vrai miracle. Il me fallut néanmoins du temps pour me remettre sur pieds. Mon corps resterait marqué de cicatrices et ma jambe gauche ne s’en remettrait jamais totalement. Je boitillerais pour le restant de mes jours, et elle me ferait parfois un rappel douloureux de sa présence.

Mais tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je rentrai à la maison et mes parents me couvaient comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant. Jusqu’à ce coup de téléphone fatidique de l’hôpital, où je fus convoqué avec mes parents. Un médecin particulièrement embarrassé nous apprit que le sang avec lequel j’avais été transfusé était contaminé. Il n’aurait jamais dû se trouver là. Une stupide erreur administrative. Ils étaient désolés, et offraient bien sûr une large compensation financière pour ne pas avoir à passer par un procès. Je crus sérieusement que ma mère allait tuer le type, et je vis mon père se mettre en colère pour la première fois de ma vie. Ce fut peut-être le plus effrayant.

Je saurais par la suite que ce qui coulait dans mes veines, loin d’être du sang contaminé, était en fait du sang de démon. J’eus néanmoins un petit indice lors de ma première crise d’épilepsie, lors d’une réunion entre voisins. Apparemment c’était plutôt impressionnant, on se serait cru dans l’exorciste. J’eus durant cette crise la vision d’un de nos voisins, ou plutôt de son cadavre. Le lendemain, il mourut d’une crise cardiaque. La même chose se déroula un an plus tard, avec un incendie dans l’école qui tua trois élèves et un professeur. Autant dire que j’avais vraiment la trouille. Que je croyais que c’était moi qui causais tous ces événements.

Ma mère semblait commencer à penser que j'étais cinglée. Et pour cause, l’adolescence fut pour moi le temps des dérapages. Mon accident m’avait fait réaliser deux choses:
1. La vie est bien trop courte pour avoir peur.
2. Rien n’est vraiment grave à part la mort. Ou presque rien.

Commencèrent alors des années de lutte pour ma mère, entre les fugues, les vols à l’étalage, l’insolence, les convocations diverses et variées chez le proviseur et même la police. Jusqu’à ce qu’elle craque et m’envoie d’une une pension stricte pour jeunes filles à Conwy, soit le lieu le plus ennuyeux de tout le Pays de Galles. Pour vous dire, la principale attraction du village est la plus petite maison de Grande Bretagne. Oui, je suis sérieuse. Je dus purger ma peine là-bas jusqu'à l'université. Parce qu'évidemment, il fallait ABSOLUMENT que je fasse des études.

C’était ma première année d'université, et j’aspirais à la liberté. C’est alors que je commis la dernière folie qui me restait à faire: m’enfuir par amour. Elle s’appelait Katie, et j’étais absolument dingue d’elle. Je l’avais rencontrée au bar du village après avoir fait le mur avec mes copines de chambrée. Je finis par partir avec elle, à l’arrière de sa moto.
Je crois que personne de ma famille ne se doute que je suis lesbienne, à part peut-être ma mère le jour où elle est tombée sur toute une page de cahier d’école où je déclarais ma flamme pour Winona Ryder.

Katie était belle, libre, forte, mais surtout c’était une sorcière. Elle m’aida à en savoir plus sur ma nature profonde, sur mes capacités. Je découvris que faire des prédictions pour les gens, même fausses, étaient un business particulièrement lucratif. Surtout si je prends un accent slave, allez savoir pourquoi.


Mais comme beaucoup de relations passionnelles, celle-ci finit par s’essouffler et prendre fin et nous nous quittèrent à Paris. Je l’avoue, j’en avais marre de parcourir les routes. Et ma famille me manquait, même si je me serais damnée plutôt que l’admettre. J’étais partie depuis plusieurs mois, sans donner le moindre signe de vie et la culpabilité avait fini par me gagner, si bien que j’appelai ma mère. Non, lui envoyai un email plutôt, j’avais trop peur pour lui parler de vive voix. Je lui fis savoir que j’allais bien, et que j’allais rejoindre Roxane à Lyon, à l’adresse qu’elle nous avait donnée.

J'ai fini par la rejoindre et ça n'a pas été de la tarte ! J'ai bien cru que ma mère allait venir me chercher me ramener par la peau du cou mais finalement elle a accepté que je reste à condition de reprendre des études l'année suivante, ce que j'ai fait. Je me demande bien à quoi ça sert, mais bon parfois il vaut mieux ne pas la contrarier... Le revers de la médaille c'est que je sens que je vais de moins en moins bien. Je commence à comprendre que ça ne va pas aller en s'arrangeant. Pour le moment j'arrive à le cacher et j'espère que ça va durer.

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<div class="blocderriereecranfiche"><div class="blocvoletecranfiche"></div>Et j'édite histoire de voir ce que ça donne xD </div>

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