crocs insidieux | Aliénor
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 crocs insidieux | Aliénor

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MessageSujet: crocs insidieux | Aliénor  crocs insidieux | Aliénor Time-m10Mar 21 Mai - 14:42

aliénor & marius

crocs insidieux
Welcome to my cage, little lover. Attempt to rearrange with you, baby. Still don’t know your name, Miss Honey. Let’s go up in flames, pretty lady.
Déclin maussade sous l'obsidienne nocturne. L'origine du crachin demeure pourtant indétectable, frappant de face, peut-être d'en dessous, au-delà d'une logique cinglante qui voulut que le ciel pleure et non l'air ambiant. Humidité adulée, bien que parcimonieuse. Ondine pourtant déviée habilement, esquivée dans le tracé franc, parce qu'elle peut être vicieuse, l'eau, lorsqu'elle s'engorge abondamment à travers les drapés et les couches, étreint l'épiderme pour mieux dévoiler les quelques murmures tapis derrières les lèvres. Y a la courbure qui s’éteint aux babines, en un fantôme qui perdure, quasi invisible. Parce que ça lui suffit, au Piranha, de sentir la fragrance du tarmac humide, pour insuffler une humeur relativement joviale. En dépit de la faim qui gronde, marque l’œsophage, court à la chair en un bouillon insidieux, tord les tripes en une sensation âcre d'assèchement. Le feu. Et ça le démange, la bête infâme, au moindre quidam dont les pas claquent dans les ruelles, résonnent sur le pavé, d'y planter les griffes pour mieux emporter, dévorer, dérober. Parce qu'il y a les pulsions, les instincts, les besoins primaires de conservation.

Alors il traque.

L'enseigne égarée d'un bar se dresse, appâtant une nuée de couennes juvéniles désireuses d'ingurgiter quantité d'alcool. Il y eut quelque chose d'insaisissable, en cette coutume qui voulut que "être déchiré comme un trou c'est cool", aux concours abstrait de celui qui fut le plus ivre de tous. Terrain de chasse. La fragrance tabac de la terrasse comble laisse place à celle de la bière qui semble imprégner les murs, gorgeant les banquettes qui semblent avoir vécu trop de nuits mouvementées. Les minois sont dans la pénombre, baigné par quelques relents faiblards et colorés de néons, se mouvant en partie sur les notes qui vibrent et embaument.

Réflexe machinal, qui en deviendrait tic, tandis que les pognes se dressent pour remettre en place le col d'une chemise immaculée, terminant dans le crin corbeau pour réajuster une mèche. Il y a le contraste cinglant avec les quelques fêtards qui s'égarent, transpirant l'assurance derrière un costume sans aucun doute hors de prix, égaré dans les valeurs trop abstraite de possessions et d'argent. Le comptoir est pris d'assaut, étudiant les lieux, enregistrant les silhouettes esseulées, renfrognées, celles qu'il fallut tirer de leurs solitudes pour mieux les emporter. Il y a la môme famélique et dans ses boucles d'or, là, à quelques sièges. Poupée à l'épiderme clairsemé de taches qui enjolivent ses traits. Et y a la langue qui passe à la tranche des crocs dissimulés, qui ne quémandent qu'à sortir pour mieux se planter, déchiqueter.

Le jeu pernicieux est lancé. Quelques palabres s’immiscent à l'oreille du barman, désigne la belle sans pour autant lui offrir un nouveau regard. Un verre au contenu ambré se glisse entre les phalanges, son jumeau trouvant la môme esseulée en guise d'offrande. Il y a la désignation, le croisement de regard, le cristal qui se lève en guise d'introduction, lui offrant un semi-rictus qui se farde en demi-lune sur le coin des labres. Belle gueule mensongère dissimulant l'hideur saumâtre. Faim que ça continue de hurler dans les entrailles. Vint l'approche, l'instant où l'échine glisse rejoint l'autre, retrouver la proie. « Marius. » Qu'il souffle en prenant place sur le tabouret voisin. L'agitation augmente à quelques mètres et il y a la grimace qui s'impose, une œillade se portant sur un quidam qui se fait acclamer par l'assemblée pour son exploit pathétique d'affoner une bouteille de vodka dont le tiers s'englue hors de ses lèvres pour imbiber son t-shirt. « Quitte à errer dans l'agitation et faire semblant de s'amuser, j'me suis dit que ce serait probablement mieux à deux. » Ça claque sur la langue, désignant la scène pitoyable en un ricanement sarcastique avant de porter le verre aux babines pour en glaner la chaleur qui n’apaise pourtant guère le brasier interne.
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