Entre deux boules ... de billards (Gabriel)

Date de naissance : 08/10/1989

❝Entre deux boules ... de billabrd ❞Gabriel & Azalée

Le téléphone de la boutique sonne souvent en ce moment. Et à chaque fois que j'entends sa voix, je lui raccroche au nez. Il ne peut même plus entrer dans la boutique. Ma magie lui interdit l'accès. La seule chose que j'ai pu lui dire en face à face, tandis qu'il était là, devant la porte « Ne cherches pas ta vengeance. Ne cherches pas à le tuer. Il te tuera. Il est MON combat et je t'interdis de me le voler » c'est mon combat, pas le sien. Quoi qu'il puisse dire ou faire.

J'espère qu'il finira par se lasser de ma non réactivité, qu'il cessera sa croisade contre Arthur, même si j'ai comme l'impression qu'il ne baissera pas les bras aussi facilement. Pourquoi je dis ça ? Oooh ... une simple intuition va. Il a l'air déterminé à vouloir le tuer, prendre le livre qui est dans ma boutique pour l'utiliser à des fins personnels. Mais je ne pense pas que ce soit si bénéfique pour lui. Je comprends sa croisade, mais je ne veux pas qu'il la réalise.

En attendant, en ce qui concerne ce soir, je suis vêtue d'un pantalon en simili cuir noir, d'une chemise noir manche 3/4 avec les épaules bouffantes et dont les deux premiers boutons sont déboutonnés, une cravate rouge, des chaussures à talons et une queue de cheval. Me voici donc en train de boire quelques verres de bières, discutant avec des hommes, ayant un comportement pas très très digne pour une femme comme moi. Un sourire en coin se fait sur mon visage « Ecoutes mon gars, t'as perdu, donc rentre dans les jupes de ta mère » et avant qu'il ne fasse quelque chose, je lui prend son bras, le tord et lui fou la tête sur le billard « Je déteste me répéter » dis je en soupirant. Quand je le mâche, il finit pas s'en aller. Et bien, les leçons de Roxane ont du bon

« Tu comprends rester assis à me regarder jouer ou tu viens faire une partie pour que j'te ridiculise ? » lâche je en mettant de la craie sur ma queue tout en tournant mon visage vers lui. Gabriel. Il me lâchera vraiment pas. Mais bizarrement ... j'aime ça ...

Pando

Entre deux boules de billard

ft Azalée

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Je la pistais. Une semaine sans l'avoir vu, elle évitait mes appels, et mes emails, elle faisait la morte. Mais je veillais, tous les jours, à ce qu'elle ne le soit pas. J'avais mes espions et indics, un peu partout dans la ville, et à distance, je veillais sur elle. Azalée m'avait parlé une seule fois depuis notre entrevue à sa boutique, tout ça pour me dire, qu'Arthur était son combat, que c'était à elle de lui régler son compte, qu'elle ne me voulait pas dans ses pattes.

Mais ce n'est pas comme ça que je visualise, ce qu'il va se passer dans le futur. Il est trop dangereux, et aussi forte soit elle, en tant que sorcière, elle aura besoin d'allié. Même de moi, qui n'ai pas de supers pouvoirs. Ce soir là, j'ai reçu un appel, d'un patron de bar et salle de billard.

- Elle est ici.
- Dans quel état? Lui demandais-je.
- Elle tient bien l'alcool, mais clairement ça va dégénérer.
- J'arrive.

Vêtu d'un costume gris anthracite, de chaussures parfaitement cirées toujours, j'entrais dans le lieu. ça sentait l'alcool, la transpiration et surtout la cigarette. Je m'en sortis une, attendant de voir, à quelle sauce Azalée, avait décidé de se faire manger. Plus loin, à quelques mètres, se dessinait dans une position pour le moins suggestive, le postérieur d'une très belle femme, talons rouges de catin, pantalon sobre, mais... lorsqu'elle se releva, je compris de qui il s'agissait. Elle aurait pu, s'habiller bien pire, à mon humble avis, ici... elle avait sauvé les meubles. Un peu énervée, sans doute éméchée, elle agressa l'homme avec qui elle avait joué. Je me postais contre une poutre, non loin, pour l'observer. Mais elle dut sentir mon regard, ou ma présence.

- Je compte surveiller, plus que regarder, le patron est un ami, il a peur que tu fasses fuir tous ses clients. Répondis-je doucement, sans pour autant, m'approcher d'elle.

Je posais mon regard sur son visage, la crispation de celui ci, trahissant une nervosité en dessous de tout ça, de tout ce maquillage, de toutes ces simagrées. Azalée, n'était plus aussi sereine, que la première fois, qu'elle a croisé ma route. Je me doute, que je suis en partie responsable de ce malaise. Je déboutonne ma veste, et la retire, avant de la rejoindre.

- Je préfère que ce soit sur moi, que tu tapes... Laissons ces pauvres hommes, repartir dignement.

Je posais la veste, sur l'accoudoir d'un fauteuil club et attrapais une canne. Frottant le bout avec de la gomme bleue, je la regardais, elle semblait très sûre d'elle en surface.

- Quel sera l'enjeu? demandais-je avant de souffler sur le bout de la canne.

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Date de naissance : 08/10/1989

❝Entre deux boules ... de billabrd ❞Gabriel & Azalée

Mon regard se pose sur lui, l'écoute, arque mon sourcil, sur son ombre qui se lève et arrive vers la lumière. Je suis là, la queue de billard entre les mains à mettre de la craie sur l'embout. Il est là, face à moi. Grâce à mes talons, on est presque à la même hauteur, il me dépasse un tantinet. J'eus un sourire en coin, pose la queue contre le billard, enlève la craie de mes mains en époussetant mes mains puis, je réajuste son col de chemise, alors qu'il n'y a pas besoin de le faire, mais j'en avais envie. Vraiment envie. Là, je me glisse vers son oreille « si tu crois que je n'ai pas remarqué tes petits toutous tu te trompes » fis je maligne, me reculant « mais j'pensais pas que t'allais sortir, j'l'admets » fis je alors

Je m'adosse au bar, le regarde et réfléchis à sa proposition. Je dois bien avouer que pendant cette semaine, j'étais partie voir Jude, alors que j'avais entraînement avec Roxane. Si au début je voulais qu'il m'aide à trouver une solution, me voici désormais à vivre avec tout ce beau monde et à avoir une team d'enfer pour botter des culs. Surtout celui d'Arthur « L'enjeu ? Je gagnes, tu me promets de te tenir à l'écart de lui, tu gagnes ... on bosse ensemble. Deal ? » demande je en tendant ma main pour qu'il la serre, scellant alors le pacte. Et pour montrer que je suis de bonne foi, je prend ma queue de billard de l'autre main, pour éviter que je ne croise les doigts. Oui, ça fait gamin, mais même les adultes peuvent être de mauvaise foi

« Et pour ta gouverne, je n'aimerais pas abîmer ce beau visage » fis je en souriant, jetant un clin d'oeil tout en préparant la table de billard. Je sens que cette soirée risque d'être intéressante ... voire même très intéressante ...

Pando

Entre deux boules de billard

ft Azalée

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- Mes toutous, sont juste les commerçants du coin et des habitués aussi, rien de bien difficiles à trouver en somme. Argumentais-je à sa remarque pleine de mépris et même un peu de dédain.

Je ne la connaissais pas sous cet angle, ça me plaisait qu'à moitié à dire vrai. Elle manquait de cette grâce, de cette délicatesse, que je lui avais découvert à nos premières rencontres. Là, elle était forte certes, mais à la limite de la vulgarité, je n'étais vraiment pas fan de cette facette, l'alcool n'avait pas dû aider.

L'enjeu n'est pas aussi drôle que je l'espérais, mais soit, soyons bon joueur et prenons le parti de se dire que je ferais ça, si je perds. En toute franchise, je ne vais pas laisser tomber près de 2 ans de ma vie, dans la recherche de ce tocard, pour tout laisser tomber. Soit, il me faudrait être bon joueur ou bon menteur.

Elle me tend sa main, et je la prends, la menant à ma bouche, pour lui octroyer un baisemain. Elle me complimente en repartant, et je secoue la tête... Ah les femmes, vives contradictions, sournoisement délicieuses. Elle installe la table, je ne la perds pas du regard, et nous commençons à jouer.

Je suis rouillé, clairement ce n'est pas la partie du siècle, heureusement que je sais mieux mentir par contre ! Et puis, malgré son aura tapinaire, elle arrive quand même à me faire perdre quelques moyens. Je joue de même, allant la frôler, passant mes doigts sur la chute de ses reins, soufflant à son oreille, toujours le sourire vissé aux lèvres.

Finalement le drame arrive, alors que je réussis à reprendre le dessus, je shoote une boule à moi, et c'est la noire qui va s'échouer dans le trou. Merde. Bon perdant, je souris et la félicite.

- Bravo... ne me reste plus qu'à partir, drapé dans ma dignité, et te laisser te faire démolir sans rien dire? Je ne crois pas Azalée, ce n'est toujours pas mon genre.

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Date de naissance : 08/10/1989

❝Entre deux boules ... de billabrd ❞Gabriel & Azalée

J'aimerais qu'il parte. J'aimerais qu'il fuit. Qu'il oublie. Je pourrais le forcer. Vraiment. Pour le protéger. Mais je ne peux pas. Je n'en ai pas le droit. L'univers se retournerait contre moi et au lieu de gagner, j'aurais tout perdu. Alors, je tente de l'en dissuader, mais ça a l'air plus compliqué qu'il n'y parait. Je ne sais pas trop comment gérer tout ça. J'ai envie de le faire fuir, mais en même temps, j'ai pas envie. J'aime pas avoir ce genre d'attachements, ça me perturbe plus qu'autre chose.

Je lui propose alors un marché et eu un sourire satisfait quand il s'y résigne. Son baisemain par contre, me perturba et me fit rougir. Bon sang, il peut cesser d'être si séducteur et charmant ? Je déglutis en reprenant ma main, tentant de garder de ma superbe et un air interdit. Je sens que mon jeu est fichu. Flûte.

La partie est intéressante, on joue. L'un contre l'autre, il n'y a pas vraiment de stress, on se jette des regards, sans un mots. Je me mords la lèvre en le sentant près de moi, sa main me frôlant, passe par le bas de mon dos, son souffle me fait frissonner. Nous jouons ainsi tout du long. Je le regarde d'abord pleine d'envie de le décontenancer, vulgaire sans doute, puis revancharde, allant jusqu'à le provoquer, le pousser, lui montrant mon arrière train, puis calmant mes ardeurs, avec quelques sourires lorsqu'il rentrait quelques boules, lui jetant des regards doux. A croire que l'alcool commençait à se dissiper, enfin, je continuais tout de même à boire quelques gorgées. Disons que JE me suis calmée ...

Finalement, le destin a été en ma faveur. Et bizarrement ... ça ne me plait pas. Je le regarde, l'air ... triste. Je déglutis, ma gorge est sèche, j'abandonne ma queue de billard sur le jeu, m'avance vers lui rapidement et ...

« Attends ... » fis je doucement. Là, je lui prends la main et la caresse avec le pouce « Je suis prête ... à mourir pour sauver des vies » fis je en regardant sa main, puis, je lève mon regard dans le sien « j'ai beaucoup trop perdu » ma mère ... ma sœur ... mon innocence. Surtout ... mon innocence. Le regard brillant, je pose mon autre main sur sa joue et fait vibrer ma magie pour qu'il ressente ce que je ressens, qu'il voit ce que j'ai vécu ... ce que je vis au quotidien. Le savoir là, dans mon ombre me terrifie. Je ferme les yeux, mon front contre le sien, je n'avais pas fait attention à cela. Non, c'était venu naturellement.

Je finis par rouvrir les yeux, recule doucement mon visage, piquant un fard, j'enlève ma main de sa joue, mais pas celle de sa main « Restes » lui demande je dans un souffle avec un sourire en coin le cœur battant. Je déglutis, encore

Pando

Entre deux boules de billard

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Elle n'a pas l'air satisfaite de la fin de cette partie. Partie avortée à vrai dire, puisque ma malchance aux jeux, a reprit le dessus. Elle fond sur moi, et redeviens gentille, inquiète certes, mais gentille. elle me prend la main, et je la laisse faire. Je comprends sa peur, mais je ne réalise pas encore bien, les tenants et aboutissants. Pourquoi a t-elle si peur, pourquoi me rejette t-elle avec tant de hargne? Elle pose une main sur ma joue, son contact m'est agréable, apaisant presque, et finalement je suis emporté, malgré moi, dans son propre univers magique.

Ce n'est pas un rêve que je partage, ni une illusion, mais bien tout ce qui fait, que c'est elle. Sa peur, ce qu'elle a traversé, je le vois à travers ses yeux à elle, et c'est plus affreux encore, que ce que j'avais pu imaginer. Ce monstre est son frère... le couperet tombe et pourtant je n'ai pas le temps d'analyser plus, ou de digérer, je suis emporté encore ailleurs... je me vois la première fois entrer dans sa boutique, j'entends battre son coeur, dans sa cage thoracique, je ressens la moiteur de ses mains quand je me présente, c'est déroutant comme sentiment. Puis tout s'arrête, j'ouvre à nouveau les yeux, et son front posé sur le mien, me rappelle à la réalité.

Les gens autour, ne pourront pas comprendre, ce qui vient d'être échangé entre nous, puisque le surnaturel, n'est pas clairement identifié dans ce monde là. Mes prunelles se font sombres, je comprends mieux, et j'accepte aisément son propre combat. Je serre les mâchoires, j'ai encore plus envie de lui faire bouffer le bitume, je ne sais pas si elle m'a rendu service, en me montrant la vérité... je saisis juste, que pour elle aussi, je voudrais me battre et tuer ce fils de pute. Ma main reste dans la sienne, et celle qui est libre, vient caresser sa joue si douce.

- Il ne t'atteindra pas... pas tant que je serais là. dis-je, avant de rompre la distance entre nous, pour déposer mes lèvres sur les siennes.

Un baiser, d'une douceur absolue, sa bouche a le goût de fruits rouges...je m'y attarde longuement, ne voulant pas perdre ce contact là avec elle. Ce n'est pas un baiser de pitié, c'est un baiser que j'ai souhaité lui donner, dès la première rencontre.

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Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je lui montrais tout ça ? Pourquoi fallait il que j'fasse ça ? Je sais pas ... enfin si, j'le sais. J'suis attirée par lui, j'ai des sentiments, je ressens des choses pour lui. Ses lèvres au contact des miennes m'embrasent, je réponds à son doux baiser, frissonne avec sa main sur ma joue. Mon corps s'avance contre lui, nous sommes l'un contre l'autre, l'un dans les bras de l'autre. Je suis comme hypnotisée, envoûtée. J'apprécie ce moment agréable. Cet instant de paix, de sérénité et de douceur. C'est agréable. Très agréable. Mon cœur semble courir le marathon, ma tête bourdonne, j'aimerais tellement continuer ce moment ailleurs, être rien qu'à lui l'espace d'un instant ... ou de plusieurs instant « Je ne peux pas » dis je résignée, pourtant, je ne bouge pas. Je venais juste de rompre notre si merveilleux baiser « Je ne peux pas ... » répète je le cœur brisé « S'il sait pour nous, il t'attaquera. Il fera tout pour te tuer, je ne peux pas te montrer combien je tiens à toi » ma main tremble, j'ai envie d'utiliser ma magie sur lui, pour qu'il m'oublie, pour qu'il oublie ce qu'il ressent. Ma main finit par trembler dans la sienne, je résiste à cette tentation, je ne dois pas interférer dans sa vie, pas comme ça. Je n'arrive cependant pas à bouger, je ferme les yeux et une larme salée coule le long de ma joue

Pando

Entre deux boules de billard

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Son corps et son coeur disent oui, sa tête dit non. Le baiser échangé, est doux, tendre et plein de mélancolie aussi. Finalement l'instant est rompu, et déjà elle fuit de nouveau. Je pousse un soupir, sans pour autant la lâcher, elle pleure, et je ne veux pas la faire pleurer. J'enroule mon bras de libre, autour d'elle, et pose sa tête contre mon épaule.

Elle n'a pas besoin d'un amoureux, ni d'un mari, ni encore moins d'un protecteur en cet instant. Elle cherche l'oubli, la divine échappée belle. L’alcool, la drogue peut être, et surtout le sexe. ça explique sa tenue, son air vengeur, sa fausse maîtrise de la situation, et tous ces atours qu'elle tente de mettre en avant. Elle donne le change comme elle peut, après ce qu'elle a vécu.

Je comprends mieux, et je m'excuse d'avoir été si mauvais à comprendre, à interpréter les signes. J'embrasse sa joue, et c'est le sel de ses larmes qui vient rejoindre ma bouche.

- D'accord, je comprends... Je te ramène... Dis-je doucement, à son oreille.

Sans lâcher sa main, je vais récupérer ma veste, et l’entraîne à ma suite, à travers le club de billard. Le patron hoche la tête, en nous voyant partir, rassurer certainement.

Sur le trottoir, la nuit est froide, et je pose ma veste sur ses épaules, je lui souris sans vraiment ressentir de joie. Elle ne pourra pas être mienne, pas maintenant. Peut être la motivation de l'anéantir, n'en sera que plus grande. Je caresse sa joue d'une main, avant de lever le bras pour héler un taxi. Une fois, sur la banquette arrière, je la laisse donner son adresse au chauffeur.

Dans d'autres circonstances, je l'aurais invité chez moi, mais avec ma nouvelle colocataire, c'est hors de question. La règle que j'ai fixé à Alex est aussi valable pour moi. Si je dois voir Azalée, ce sera autre part... si d'aventure, elle veut se perdre dans mes bras, l'espace d'une nuit... d'une heure même.

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Date de naissance : 08/10/1989

❝Entre deux boules ... de billard ❞Gabriel & Azalée

La peur est présente, elle le sera toujours. Proche et l'un contre l'autre, je ressens son énergie me pénétrer le coeur et ça me donne encore plus envie de craquer. Nous sommes toujours aussi proche, même si j'ai rompu le contact de ses lèvres. Son souffle me fait frissonner, tandis qu'il me propose doucement de me ramener. Nous récupérons nos affaires, sans se lâcher la main et sortons ensemble du bar. Là, il hèle un taxi, j'indique l'adresse à suivre, mon appartement, et regarde le paysage par la fenêtre. Je suis plus calmée, mon sac à main est posée sur mes cuisses, et mes mains sont posées dessus.

Un silence règne dans la voiture, mais nullement gênant. Enfin, nous finissons par arriver à destination, ce n'était pas très loin de toute façon, 10 petites minutes en voiture. Je paye la transaction et regarde Gabriel « tu viens ? » l'invite je à venir. Nous sortons de la voiture et nous nous dirigeons vers l'immeuble. Rentrer avec lui me rassure mine de rien et j'admets sans honte préférer le ramener dans mon appartement, plutôt que dans l'hôtel de la Lloyd & Devos Investigation. Pas que j'ai pas confiance, mais avec Basile le demi démon empathique et Jude .... ça risque d'être folklo et j'ai envie d'être seule. C'est pour cela que j'ai gardé mon appartement, pour pouvoir y revenir de temps en temps. Comme maintenant.

Une fois devant le palier, j'entre et referme la porte derrière nous « tu veux boire quelque chose ? » demande je en enlevant ma veste pour la mettre sur le porte manteau et faire de même avec sa veste « je reviens, je vais juste me changer » dis je en me dirigeant vers ma chambre. J'en profite pour me démaquiller, me recoiffer, faire une couette et enlever mon pantalon. Une fois à moitié nue, je me dirige vers mon armoire pour me choisir une robe où je serais plus à l'aise. Quelques instants plus tard, je reviens vers lui « tu peux fermer ma tirette s'il te plait ? » lui demande je avec un sourire léger

Pando

Entre deux boules de billard

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Je descends du taxi, et la suis. Je pense qu'il ne se passera rien, du moins, sinon je ne comprendrais plus rien. Je n'ai pas pour habitude d'accepter que l'on me balade, ce n'est pas agréable du tout. Son appartement est mignon, comme elle en fait. Mains dans les poches de mon pantalon de costume, je reste debout, je regarde chaque recoin de son chez elle. Je lui demande un verre d'eau, je n'ai pas spécialement envie de boire d'alcool, la soirée a été assez étrange comme ça. Elle s'éclipse, pour se changer, j'hoche la tête, et vais devant la fenêtre pour regarder au dehors, la rue semble paisible, la nuit aussi.

Lorsqu'elle revient, je me retourne vers elle, pour la découvrir jolie, pas vulgaire, juste naturelle. Elle me demande de fermer sa robe, si sur le coup je ne me dérobe pas, je pose une main sur son épaule et je regarde la tirette. En fait je m'entend dire le NON avant de l'avoir réellement dit.

- Non. C'est ferme, je ne lui remettrais pas cette foutue tirette.

Je soupire et recule, en passant une main sur mon front, repensant à ces choses qu'elle avait pu me montrer.

- Je n'aime pas que l'on me souffle le chaud et le froid Azalée, je n'ai pas l'âge de courir après quelqu'un. Tu flirtes avec moi, et tu me jettes, tu reviens m'allumer comme la dernière des chaudières et tu me rejettes encore... et là, je suis chez toi, et tu me demandes de te rhabiller. Je pense pouvoir affirmer que dans ta garde robe, il existe d'autres robes, qui n'auraient pas besoin de moi.

Je suis particulièrement en pétard, à vrai dire. Je soupire une nouvelle fois, et baisse le regard, je dois me calmer, crier sur elle ne servirait à rien.

- Retire cette robe. M'entendais-je dire alors, relevant le visage vers elle, pour qu'elle atteste du sérieux de ma requête. Maintenant.

Je reste là, sans bouger, sans la quitter du regard, j'attends qu'elle ne s'exécute.

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Date de naissance : 08/10/1989

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Je reviens donc vers lui pour qu'il m'aide à remonter et fermer ma robe. J'aurais pu en prendre une autre, mais celle-ci était arrivée en première. Je sens sa main sur mon épaule et un Non ferme retentir dans mes oreilles. Mon coeur s'accélèrent, je me retourne, interrogée, fronçant les sourcils. Qu'est-ce qu'il fou ? Je l'écoute alors et reste interdite quelques instants. Si son ordre me fait frissonner et monter un désir certain, mon coeur s'accélérer et mon corps avoir une envie d'obéir à sa requête, mon cerveau a un long bug. Je reste plusieurs longues secondes interloquée et papillonne des yeux « P ... Pardon ? » demande je comme si j'avais mal entendu « Tu veux que je me mette toute nue devant toi ? » lui demande je alors que j'avais bien entendu ce qu'il m'avait demandé. Une vague de colère s'empare alors et PAF ma main s'abat sur sa joue « La dernière des chaudières, comme tu aimes m'appeler, te demande de partir ici et de ne plus JAMAIS venir dans ma boutique » dis je d'un ton sec et autoritaire tout en pointant du doigt la porte « Dehors. Ou j'te jure que j'ty sors de force » je bouillonne. je suis prête à le faire sortir d'ici et faire en sorte qu'il n'entre plus jamais

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Sujet: Re: Entre deux boules ... de billards (Gabriel)

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