« Coucou le cornu ! » ft. Andras
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MessageSujet: « Coucou le cornu ! » ft. Andras  « Coucou le cornu ! » ft. Andras  Time-m10Mer 6 Fév - 11:33

Tu devrais prendre un abonnement aux urgences.
Une sorte de carte fidélité sur laquelle une infirmière tamponnerait un joli logo. Au bout de la dixième visite, tu gagnes une réduction sur ton prochain traitement / vaccin / opération. Ou mieux, une ristourne sur ton cercueil.
N’empêche, ce connard qui t’a planté dans le bide, tu le retiens. Le plus incroyable dans tout ça, c’est qu’il ne t’a pas piqué ton fric ou le reste de came que tu te trimballes dans la poche intérieure de ta veste. Non. Il t’a regardé avec des yeux plein d’adoration, puis il est resté à regarder ses mains couvertes de ton sang. Avant de se mettre à les lécher. Si y’avait pas eu ce passant… Bon, lui, par contre, tu l’as totalement oublié. Il lui a foutu la trouille puis il a ameuté tout le quartier en demandant d’appeler une ambulance. Une dame a ouvert sa fenêtre et jeté un œil à la scène. En te voyant, elle a froncé le nez mais elle a quand même accepté de décrocher son fixe pour te sauver les miches.
Le mec t’a balancé tout un tas de mots et t’en as pas retenu un seul. Il essayait de te garder conscient, il voulait bien faire. Toi… T’as pensé un peu à ta vie. À ce que tu aurais aimé changer pour rendre ton film meilleur. Et t’as enragé, aussi, évidemment. T’as enragé que ça se finisse ici, comme ça, entre deux poubelles d’un restaurant asiatique.
Franchement, ça craint.

Puis les ambulanciers sont arrivés. Ils ont essayé de t’enlever ta veste mais pas moyen que tu les laisses faire. Dedans, y’a la thune de Gros Tony. Et le reste de sa came. Déjà qu’il va râler parce que ya des éclaboussures de ton sang sur son fric… Et toi, tu t’excuseras, tu t’aplatiras en disant, tu comprends, on m’a agressé. Et lui, il feindra de compatir. Oui mon petit oiseau, je comprends, je comprends. Et il éclatera ton crâne sur le coin de sa table basse en te menaçant, comme il sait si bien le faire. S’il était un peu moins adipeux, un peu plus… Remarquable, il aurait une plus grande part dans ton existence. T’aimes bien sa façon d’imposer le respect. Il a un style. Un genre.

Boum, les urgences. Qu’est-ce qu’il y a comme bruit là-dedans ! Des gens qui courent, qui pleurent, qui crient, qui crèvent. Ça t’inspire, t’essaies de demander une feuille pour écrire ta prochaine chanson mais y’a pas grand-chose qui sort de ta bouche. Quelqu’un se penche sur toi, te passe une lumière dans les yeux. Dit quelque chose à propos d’un culot. Demande ton groupe sanguin. Tu commences à te marrer. Pas d’organe vital touché, on désinfecte, on suture. Pas de chirurgie pour toi. Dommage parce que l’anesthésie, c’est quand même une putain de défonce.

C’est une petite nana qui s’occupe de toi. Toute jolie, haute comme trois pommes, des cheveux blonds et des doigts de fée. Elle fait attention, elle te parle gentiment et tu lui souris même si t’es sous morphine et que tu te rends pas bien compte.
À un moment, elle disparait. Puis un autre visage se penche vers le tien. Il te regarde avec curiosité. Enfin, t’as l’impression que c’est ça mais t’as toujours pas atterri. Il porte un beau costume, tu sens la douceur de la manche sur ta peau. Pas un médecin, ça, t’en es certain.

Tu sais pas trop pourquoi tu lui colles un bécot sur la bouche. P’tet parce qu’il a une putain d’aura. P’tet parce que t’es un petit con. Tu commences à te marrer, toujours drogué jusqu’à la moelle. T’as pas encore remarqué que ta veste n’est plus sur tes épaules.
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MessageSujet: Re: « Coucou le cornu ! » ft. Andras  « Coucou le cornu ! » ft. Andras  Time-m10Mar 19 Fév - 11:30

Coucou le cornu !



6 février 2001, 3ème arrondissement. Hôpital Edouard Herriot.

«Pourquoi vous m'avez fait ça ?... » Je m'ennuie. Lui, il pinaille. Il chouine. Les rideaux qui nous masquent aux regards trop curieux et isolent le pauvre bougre du reste de l'étage. Les urgences sont bondées, encore. J'ai une mimique semblable à un sourire jubilatoire en sachant qu'une petite partie des victimes sont là à cause de moi. Surtout lui, là. Le type couvert de bandages. On voit à peine ses petites yeux de fouine qui dépassent. Sous les banderoles, on aperçoit encore de la croûte suintante mélangées à de la crème abondante. L'odeur de crème est abjecte et inhale presque le délicieux miasme de carne cramée. Sacrilège.  Et c'est sûrement à cause de la morphine que j'ai le déplaisir de ne pas l'entendre hurler d'agonie.

Les hôpitaux sont mon enfer personnel.

- Faut lire les petites lignes, Charlie.

Le sac à bidoche lâche un long couinement de terreur et de dépit avant de piailler.

- Mais vous m'aviez dit que j'avais pas besoin et que c'était uniquement …. Oh, regardez, y a des bonbons à la menthe...

Tiens, la morphine fait enfin effet. Je le fixe, l’œil pétillant de malice. Mes lippes s'étirent un sourire fugace.

- J'vais attendre que tu sois bien mort avant de t'annoncer la bonne nouvelle.

L'autre tourne le menton et le bandage s'étire. J'imagine que c'est un sourire niais. Il hoche de la tête, marmonne lentement et inspire.

- D'accord... euh... Attendez, vous avez dit quoi ?

Mais j'ai déjà tourné les talonnettes. Normalement, je devrais me téléporter en bas, reprendre mes petites affaires, préparer la chambre et inventer la plus belle torture pour Charlie, sauf qu'un truc pue bon le souffre. L'odeur m'attire. J'en ai le bide qui gronde. Y a un démon pas loin. Curieux, je sors uniquement la tête des rideaux, haussant les sourcils en cherchant ma cible de loin. Une infirmière passe, me lance un regard stupéfait et je lui adresse un salut bref.

Là.

Y a ce blondinet qui comate en souriant stupidement. A croire que la morphine les rend tous plus con que nature. Et à en juger par son aura, c'est rien qu'un foutu bambin. Et un demi-démon, qui plus est. Pauvre bougre, avoir du sang de mortel dans les veines... L'autre problème, c'est que ce gamin devrait même pas être là. Enfin, j'imagine. Certains comparses ont tellement l'air bien en chair qu'un séjour à l'hôpital n'a rien de fatal. Je devrais le laisser pourrir ici et foutre le camp, mais les associés principaux ont été clair sur le sujet : Si un des nôtres est en position de difficulté, on saute sur l'occasion. Tout pion à ajouter à l'échiquier de l'apocalypse est bon à prendre. Alors pour la forme, je crache un soupire exaspéré avant de laisser mon corps rejoindre la sortie, fermant les rideaux derrière mon dos pour filer voir la grande perche. Sous ma vraie forme, je fais bien trois mètres. Mais ici, ce gosse est un véritable géant. Ca s'voit à la taille membres, trop longs. Les mortels sont vraiment pas gâtés. Mais pour un semi-humain, il est un chouilla moins laid que les autres. Je me penche finalement pour le fixer, une arcade levée. Il a un air profondément stupide collée à sa gueule trop pâle. Ses grosses billes claires éxorbités on l'air de vouloir s'expulser de son crâne et c'est sûrement ce qui le rend un minimum esthétique.

Je me demande ce qu'il fout là.

Je m'apprête à lui demander. Mais c'est sans compter sur cet abruti qui me colle un baiser gluant sur les lèvres. Je plaque ma main sur son torse pour le forcer à se rallonger et crache avec humeur :

- Calme-toi l'morpion, t'es pas assez poilue pour moi.

Couillon a une bonne tronche de vainqueur et il a l'air assez fier de lui. Je soupire, me redresse, embrasse l'espace confiné et trop bruyant du regard. J'aimerai bien donner un nom à cette gueule, mais pour ça, il faudrait qu'il fasse un vœu.  Finalement, je baisse à nouveaux mes onyx vers lui.

- Dis-donc mon gars, tu voudrais pas filer à l'anglaise ? J'doute que tu sois vraiment le client idéal, si tu vois ce que je veux dire. »

Je suis juste curieux.

Il a une aura un peu dégueulasse et ça me titille les cornes. Il faut que je sache ce qu'il est. Je lui adresse mon plus beau sourire sans dents et lui tend mon bras.


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MessageSujet: Re: « Coucou le cornu ! » ft. Andras  « Coucou le cornu ! » ft. Andras  Time-m10Jeu 21 Fév - 9:58

Pas assez poilue ?
Ton cerveau ne comprend pas tout de suite ce que ce mec te dit. T’es même pas bien certain de savoir comment tu t’appelles mais vaguement, tu protestes :

P’tain mais chui pas une nana vous faites chier.

Avec ta bouche pâteuse et tes deux de tension, ça ne donne pas grand-chose d’audible. Tu clignes furieusement des paupières afin de fixer l’image du gars qui te propose de te filer une anglaise.

Bah… Ouais s’tu veux, enfin ça dépend, elle est bonne ?

Tu le regardes en attendant qu’il fasse apparaître son anglaise. Tu te demandes quand même pourquoi spécifiquement une anglaise et tu te dis qu’il est peut-être fétichiste. Et que toi aussi, tu le deviendras, après avoir sauté l’anglaise en question.

Après tu sais, j’aime pas payer pour coucher alors ouais j’suis p’tet pas un bon client. Tu développes très sérieusement, la diction retardée par la drogue. J’ai jamais rien entendu sur les putes anglaises, t’as entendu des trucs toi ? T’es un mac anglais hein ? J’me disais, ton costume est super doux, super soyeux, ça se tient. Je peux me frotter ? C’est trop chouette.

Tu demandes mais t’es déjà en train de t’approcher du rebord de ton lit. À quatre pattes, ta prise manque d’assurance et tu glisses. T’étais pourtant persuadé que le lit continuait encore un peu. Du coup, tu tombes complètement sur le gars qui ne s’était pas éloigné suffisamment. Et tu t’agrippes à lui comme un petit panda à son bambou, en frottant ta joue mal rasée sur le revers de sa veste, un sourire béat sur tes lippes gercées.

Tu fais pitié, Célestin.
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MessageSujet: Re: « Coucou le cornu ! » ft. Andras  « Coucou le cornu ! » ft. Andras  Time-m10Ven 15 Mar - 7:33

Coucou le cornu !



6 février 2001, 3ème arrondissement. Hôpital Edouard Herriot.
Le gamin a l'air dans le brouillard et une moue appréciatrice étire mes lippes fines. Sous mon épaisse barbe, j'ai surtout l'air de faire la grimace. Mais vu l'état du gus, il verra pas trop la différence. Il a l'air bien con. Les cellules humaines qui semblent pulluler et parasiter son organismes ne doivent pas y être étrangères. Il a l'air d'avoir capté l'intonation dans ma voix, parce que monsieur s'indigne. Oh, pauvre bichon d'amour.

« - C'est vrai ? J'avais pas remarqué avec tes cheveux soyeux et tes yeux de princesse Disney, que je lâche au tac au tac, juste pour lui titiller le système nerveux.

Il fait quoi, ce machin ? Comment ça marche ? Je le fixe en fronçant les sourcils et écarquille les yeux en entendant sa réponse. Qui ça qu'est bonne ?

- T'es con naturellement, p'tit ? Je lui demande en prenant un air circonspect.

Et voilà qu'il bave à un débit trop rapide des paroles ingénues au sens aléatoire. D'accord.

- Certes, lève-toi, gamin, je le pousse en soupirant.

C'est que je veux vraiment savoir. Et quand je veux un truc, je l'obtiens. Tout de suite. C'est là que le mioche s'écroule au bout du lit, oubliant que celui-ci à une fin, comme sa misérable existence dont j'ignore le but précis. Je recule trop tard et les longs doigts trop fins s'accrochent à ma veste. Et voilà que j'ai un koala de deux mètres accroché à ma précieuse carcasse. Je siffle. Proteste. Lui chope les bras pour le dégager, à deux doigts de nous téléporter hors de ce bourbier, lorsqu'une infirmière déboule de nulle part et nous lance son regard de biche hésitante.

- … Oui, c'est pour quoi ? Je demande, pas certain de la marche à suivre.

Bibiche nous fixe, l'air sincèrement navré en voyant l'état lamentable de blondie.

- Vous...  êtes de la famille ? Qu'elle demande.

Non.

- Oui.

Ah, bah ça, si je m'y étais attendu. Pourquoi j'ai lâché ça ? Je pousse le boulet et l'oblige à se redresser, avant de lui coller une bonne claque dans le dos.

- Hein, fiston ?!

Grand sourire. Je lorgne bichette de mon plus beau regard et l'infirmière semble avoir un moment de doute en nous regardant, lui et moi. Ah. Certes. Vu comme ça.

- Sa mère est une belle slave d'un mètre quatre-vingt, je lance en haussant les épaules. On y va, fiston ?

- Mais, il doit …

- Je m'occupe de tout, vous inquiétez pas ! Où sont les papiers à signer ? Allez, tu viens ?! Je lâche au blond en serrant les dents. »

S'il me reparle d'anglaise, je fais un massacre.


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