But I'm already dead
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 But I'm already dead

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Coraline Price
- Coraline Price -
Le fantôme au foyer
Date d'inscription : 15/06/2018
Messages : 550
Age du personnage : 30 ans tout juste au moment de sa mort
Pouvoir : Téléportation, télékinésie, possession
Métier : Ancienne infirmière, aujourd'hui secrétaire chez Devos Investigation
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Avatar : Dominique Provost-Chalkley
Localisation : L'agence

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MessageSujet: But I'm already dead  But I'm already dead Time-m10Mer 27 Mai - 19:44

CORALINE PRICE
until death do us part
Impossible pour toi de franchir les portes de l'enfer sans une petite vérification. Hein? Quoi! NON! Il n'est pas question d'un touché rectal. Remonte ton froc tout de suite! On va commencer simplement. Tu as bien trente ans pour l'éternité D'accord. Mais j'ai un doute. C'est ton âge réel? Non sérieusement, c'est quoi ton âge? trente-et-un ans. D'accord, c'est bon je te crois. Donc si je ne me trompe pas tu as quitté le canal utérin au cours de l'année 1969, le 13 Octobre plus précisément. Je sais, je suis douée pour les calculs mentaux. Maintenant suffit les flatteries. Ton dossier indique que tu as vu le jour à Chester, en Angleterre mais je n'ai aucune information sur ta nationalité. Ah non je n'ai rien dit, il est noté que tu es Britannique. Hum et sinon, ta petite préférence sexuelle, c'est quoi? Hétérosexuelle. Ah... y'a donc moyen d'avoir ton 06? Ah oui. Pardon. Je digresse mais avec une tronche pareil, c'est difficile de se concentrer. Tu ressembles traits pour traits à Dominique Provost-Chalkley. Ta job ça ne serait pas sosie officiel par hasard? Ah non, t'es anciennement infirmière, aujourd'hui secrétaire pour une agence de détectives d'après mon dossier. Hum. Tu rates ta vocation, je te le dis! Enfin bref. Y'a une dernière chose que j'ai du mal à deviner chez toi. T'es quoi au juste? Un fantôme. Okay. Bon et bien je crois que je peux te délivrer tes papiers. Bienvenue sur la bouche de l'enfer et n'oublie pas de m'appeler pour qu'on se fasse un p'tit kebab.



 

Coraline pourrait être l’archétype même de la fille ordinaire. Elle possédait un grand coeur et un enthousiasme qui la rendait souvent agaçante. Elle était intelligente et râleuse. Tolérante tout en possédant un caractère parfois explosif. Elle pouvait être douce, comme jalouse à certains moments. Elle aurait pu faire n’importe quoi pour ceux qu’elle aimait, quitte à s’oublier ensuite. Elle aimait l’honnêteté, mais ne savait pas toujours s’écouter elle-même. Elle n’était pas toujours courageuse. Pas vraiment. Elle n’affrontait pas les choses, quitte à s’en vouloir par la suite.
Elle est celle qui a toujours voulu faire tout comme il faut. Elle a abandonné sa passion de l'histoire et des langues anciennes pour faire un "vrai" métier. Elle s'était mariée à un homme que tout le monde semblait apprécier. Elle s'était évertuée à être toute sa vie quelqu'un de bien, une bonne fille pour ses parents, puis une bonne épouse pour son mari. Sans savoir qu'elle aurait si peu de temps...

Durant les dernières années de sa vie elle avait été, sans le savoir, victime de la magie. Empêchée de quitter son mari et sa demeure. Oubliant tout ce qu’elle avait à lui reprocher pour rechuter par la suite, plus brutalement. Elle était, durant ces mois, devenue une toute autre personne.

Mais elle est morte à présent. Un temps elle fut fantôme, errant dans sa demeure. Ayant oublié tout ce que son mari lui a fait traverser, et les circonstances même de sa mort qu’elle pense être un accident, elle se contente d’espérer en des lendemains meilleurs, espérer un retour de l’homme qu’elle aime, bien qu’il ait vendu la demeure où ils vivaient ensemble, bien qu’elle se voit imposer d’autres habitants, qu’elle s’amuse à effrayer dans l’espoir de les faire fuir. Envahie par la peur, elle se croyait incapable de trop s’éloigner de chez elle, quand c’est elle-même qui se freinait par crainte de l’extérieur, de ce qui s’y cachait. Jusqu'à ce qu'elle croise la route de deux mystérieux hommes qui la sortirent de sa solitude. Aujourd'hui les choses ont bien changé. S'il lui arrive très souvent d'avoir peur, elle est beaucoup plus à l'aise qu'avant avec le danger et le surnaturel. Elle y a trouvé une raison de continuer à vivre dans la mort.

En tant que fantôme, elle possède quelques capacités. Elle est capable de faire bouger des choses à distance et de se téléporter d’un lieu à un autre. Elle peut également posséder des êtres vivants, bien qu’elle n’ait pas encore eu l’occasion d’explorer ce don. Ses pouvoirs sont directement liés à ses émotions et elle peut rapidement perdre le contrôle. Elle est piégée sur Terre pour affaires non réglées, mais quelque chose la différencie des autres esprits. Sans le savoir, elle portait une amulette au moment de sa mort, qui, en s’incrustant dans sa chair sous forme d’un dessin désormais, la relie au monde terrestre. Elle a ainsi une consistance parfaitement normale aux yeux des autres créatures surnaturelles qui peuvent la voir, l’entendre, la toucher. Pour les êtres humains ordinaires, elle demeure invisible, tandis que ceux possédant quelques capacités peuvent en avoir un aperçu et communiquer avec elle. N'étant plus sortie de chez elle depuis sa mort, elle n'avait au départ aucune idée de l'existence du surnaturel et ne comprenais pas vraiment ce qui lui arrivait, jusqu'à ce qu'elle rencontre Elkan et Judicaël. Aujourd'hui elle est parfaitement au courant et étudie beaucoup le surnaturel et la magie.

Elle ne craint ni le froid, ni la douleur. Elle n’a ni faim, ni soif, ni sommeil. Son corps demeure irrémédiablement froid, son souffle inexistant, son reflet invisible. Elle ne craint pas la mort, mais peut être sensible à la magie. Elle est liée à la maison dans laquelle elle est morte. Elle y est plus puissante qu'ailleurs. Elle peut s'en éloigner, mais si la maison venait à être détruite, Coraline disparaitrait elle aussi.

Elle n’existe plus, et pourtant elle est bien là. Piégée dans un monde qui n’est pas le sien.


Birmingham, 1995


Les journées se suivaient, mais ne se ressemblaient pas. C’est sans doute ce qu’elle aimait le plus dans son métier. Il était éreintant, oui. Parfois elle n’en pouvait plus, elle était si épuisée qu’elle aurait pu s’endormir sur les fichiers administratifs sans aucun problème. Et pourtant, elle trouvait à chaque fois l’envie et la force nécessaire de revenir le lendemain, chaque jour. En s’occupant de ses patients, elle oubliait le reste. Et en rentrant chez elle le soir, elle trouvait le réconfort nécessaire. Grâce à lui.

Certes, l’infirmière qui tombe amoureuse du chirurgien, c’était particulièrement cliché. Mais c’était arrivé. Naturellement, sans que ce soit prémédité ni d’un côté, ni de l’autre. Les remarques des collègues avaient été sceptiques au départ, voire même parfois blessantes. Mais le temps avait fait son oeuvre et deux ans et demi plus tard, ce n’était plus pour eux qu’un élément banal du quotidien, qui n’avait plus grand intérêt. Mais pas pour elle. Encore aujourd’hui, elle se réveillait en parvenant à peine à croire à sa chance, et elle savait que c’était réciproque. Après avoir vécu seule avec sa mère si longtemps, elle avait enfin l’impression d’avoir un autre pilier. Elle ne savait que trop bien que sa génitrice espérait qu’ils convolent en justes noces. Elle ne le lui avait que trop fait comprendre, et Coraline comprenait très bien pourquoi. Veuve trop tôt, elle avait dû élever une enfant seule, à une époque où il était difficile pour une femme de jouer le rôle d’unique parent au regard de la société. Elle souhaitait voir sa fille dans une position où son avenir serait assuré. Cette dernière avait eu beau tenter de lui expliquer que les choses avaient changé et qu’elle était parfaitement heureuse ainsi, rien n’y faisait.

Enfin elle passa la porte de son appartement, après une longue journée éreintante. Elle eut l’envie subite de prendre un bain, en attendant le retour de Samuel. Elle ne s’attendait pas à buter sur ses chaussures, que décidément jamais il ne rangeait.

«  Sam ? »

Ce fut avec surprise qu’elle vit la silhouette de son compagnon apparaître dans l’entrée, tandis qu’il se glissait vers elle pour l’embrasser. Elle s’écarta légèrement de lui avec un sourire.

« Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais de garde ce soir… »

Il avait un sourire étrange, qui la rendit soupçonneuse. Et il éluda la question, ce qui n’arrangea pas son cas.

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » lui demanda-t-il en prenant entre ses mains le médaillon qu’elle portait autour du cou.

«  Oh, j’ai fait un tour à la brocante en face de l’hôpital à midi. Il parait que c’est magique… » L’objet était supposé relié l’âme à la terre, d’après ce que lui avait raconté la vendeuse. Elle n’avait pas vraiment compris ce que cela signifiait et n’avait pas cherché à le savoir, simplement charmée par l’originalité et le côté vintage du bijou. Néanmoins, elle ne s’étendit pas plus là-dessus et lui lança un regard perçant. « Tu n’as pas répondu à ma question. Qu’est-ce que tu fabriques ici ? »

Il conservait ce sourire qu’il avait toujours lorsqu’il mijotait quelque chose. Mais elle sentait autre chose… une forme d’anxiété peut-être ? Voyant qu’elle devenait légèrement nerveuse, il plaça ses mains sur les épaules de la jeune femme, en un geste destiné à la rassurer.

« Tout va bien. J’ai simplement été remplacé. En fait je pensais que ce serait sympa qu’on se fasse un petit dîner tous les deux, ça fait longtemps. D’ailleurs je nous ai préparé un petit quelque chose. »

Rassurée, son sourire s’élargit et elle se dirigea vers la cuisine. Cette surprise la ravissait à tous points de vue.

« Qu’est-ce que tu nous as pré… »

Elle s’arrêta en milieu de phrase, interdite. Ce n’étaient pas les plats qui avaient retenu son attention, mais la petite boîte bleue sur le plan de travail. Elle avança d’un pas, et la prit dans sa main, avant de l’ouvrir. A l’intérieur se trouvait une très jolie bague. Discrète, avec une pointe d’originalité. Tout ce qu’elle aimait. Elle se retourna pour lui parler, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il était là, à genoux devant elle.

Avant même qu’il ait pu poser la question, elle connaissait déjà la réponse.




Lyon, 31 octobre 1999


Elle essayait de se rappeler à quel moment les choses avaient dérapé. A chaque fois qu’elle tentait de rassembler ses souvenirs, c’était comme si son esprit s’embrumait. Elle savait néanmoins que c’était à Lyon que tout avait commencé. Lorsque Samuel avait su que sa soeur était atteinte d’un cancer, il avait souhaité rentrer en France, près de sa famille, au moins pour quelques temps. Elle avait bien sûr accepté, sachant à quel point ils étaient proches tous les deux. Le départ avait pourtant été déchirant. Elle n’avait pas osé s’en plaindre, sachant que ce n’était rien en comparaison de l’inquiétude et la douleur qui animaient son mari. Il avait besoin d’être avec sa famille, et elle le comprenait. Elle espérait que leur absence ne soit pas trop longue, pour ensuite culpabiliser de le penser.
L’arrivée avait été aussi compliquée qu’elle l’avait pressenti. Si elle s’entendait plutôt bien avec sa belle-famille, elle sentait bien qu’en ces temps troublés elle n’avait pas vraiment sa place. Les choses ne se présentaient pas bien et ils passaient la plupart de leur temps ensemble, à se raccrocher les uns aux autres, si bien qu’elle passait le sien seule, coupée de ceux qu’elle aimait, dans un pays dont elle parlait à peine la langue.

Les semaines passèrent. Puis les mois. Lorsque Samuel lui parla de rester à Lyon définitivement, elle ne fut même pas surprise. Sans doute aurait-elle dû refuser, rentrer. Mais il était si misérable qu’elle n’en eut pas le courage. Qu’auraient signifié leurs voeux de mariage, si elle partait à la première difficulté ? Pour le meilleur et pour le pire, n’est-ce pas ?
L’annonce de leur installation à Lyon déclencha des cris d’enthousiasme et de jalousie de la part de leur entourage britannique. Elle fit mine de le partager, mais le coeur n’y était pas. Tout alla très vite : s’installer, retrouver du travail dans un hôpital, un nouveau logement. Avoir passé les dernières semaines seules avait eu l’avantage de lui laisser l’opportunité d’améliorer son Français en parlant avec des locaux. Pourtant, elle était toujours aussi seule, et se sentait piégée dans cette situation à laquelle elle avait du mal à voir une issue favorable.

Elle avait raison. Lorsque sa belle-soeur succomba à sa maladie, les choses empirèrent. Samuel, déjà distant, sembla se replier totalement sur lui-même. Du jour au lendemain, il prit la décision d’abandonner la chirurgie pour la recherche. Elle chercha à le dissuader d’abandonner sa passion, ou du moins à comprendre. En retour, il lui avait signifié qu’en tant que simple infirmière, elle ne pouvait comprendre. Il l’avait blessée et il le savait parfaitement. Oui, il savait qu’elle avait toujours regretté de n’avoir pu étudier la médecine, faute d’argent.

Elle ne le reconnaissait plus. Ils vivaient dans cet immense appartement. Elle aurait dû nager dans le bonheur, mais jamais elle ne s’était sentie si seule. Il passait des heures enfermé dans son bureau, à faire elle ne savait quoi. Deux fois elle avait voulu partir. Elle avait laissé un mot, fait sa valise. Mais au moment où elle aurait dû passer la porte, c’était comme si elle avait tout oublié. Comme si tout allait bien. Quelque chose, à chaque fois, l’empêchait de quitter cette maison. Et si son esprit s’arrangeait bien pour camoufler les choses, son inconscient sentait que tout ceci clochait. Et son malêtre augmentait.

C'était son anniversaire. Elle avait trente ans, et elle s'en souvenait à peine. Elle était là, devant la porte de ce fameux bureau. Elle prit une grande inspiration, puis entra. Elle s’était persuadée qu’elle ne ferait que regarder. Mais elle savait qu’il n’en était rien. Et elle se dégoûtait pour ça. Elle devenait comme toutes ces femmes jalouses à l’excès qu’elle méprisait jusqu’alors. Mais elle n’y pouvait rien. Elle voulait savoir. Elle devait savoir.
Au début, elle ne fit que regarder délicatement quelques dossiers, quelques petites choses sur le bureau. Avant de perdre la tête et de commencer à tout retourner. Lorsqu’elle s’aperçut que l’un des tiroirs était fermé à clef, ce fut encore pire. Elle finit par forcer la serrure, et ce qu’elle découvrit fut pire que tout. Elle lisait, et ne voulait pas comprendre. Des tas de dossiers qui s’empilaient, parlant de guérir la mort comme si ça avait été une maladie. Si elle n’avait pas reconnu son écriture, elle aurait cru que c’était l’oeuvre d’un fou dangereux. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qui suivit. Car loin de la calmer, ces révélations ne firent qu’envenimer sa peur et son épisode de folie. Elle avait pensé découvrir une maîtresse, tout mais pas ça. Elle finit par tomber sur une petite armoire, contenant une porte dissimulée. Elle en crut à peine ses yeux.

Tout d’abord, elle reconnut son médaillon, celui qu’elle avait cru avoir perdu des semaines auparavant. Elle le mit autour de son cou sans réfléchir et examina le reste, qui semblait provenir d’un roman fantastique. Des bougies, des herbes et encens de toutes sortes, des amulettes et autres choses du même acabit. Le plus effrayant était sans aucun doute une petite poupée, ornée de quelques cheveux qu’elle reconnut comme étant les siens.

«  Qu’est-ce que tu fous là ? »

La voix s’était élevée, furieuse, glaçante. Elle sursauta, lâchant la poupée et se tourna vers lui. Son regard, son attitude, tout en lui la terrorisait. Etait-il possible de changer à ce point ? Il fondit sur elle. Elle eut un mouvement de recul, persuadée qu’il allait la frapper, mais il n’en fit rien et se contenta de ramasser l’objet. Elle en profita pour se reculer et fuir.

« Coraline ! »

Il parvint à la rattraper alors qu’elle atteignait la salle de bain pour s'y enfermer. Sans ménagement, il lui attrapa le bras et la plaqua contre le mur glacé comme si elle n’avait été qu’une poupée de chiffon. Elle lui hurla de la lâcher, mais sans succès. Il ne l’écoutait plus, se contentant de lui crier en retour qu’elle ne partirait pas. Elle parvint à se glisser sur le côté, mais il ne la lâchait toujours pas. En désespoir de cause, elle le mordit jusqu’au sang.

Il la poussa. Elle posa le pied sur un tee shirt, qui trainait négligemment sur le carrelage.

Ses pieds, ses mains, ne rencontrèrent que le vide.

Et elle chuta.

Elle ne sentit pas sa tête heurter le lavabo.


***

Comment était-elle arrivée là ? Elle ne se rappelait pas s’être déplacée jusqu’à la salle de bain.  Sa tête lui faisait mal. Elle y posa la main, mais ne sentit rien.
Il y avait du remue-ménage en bas. Elle descendit.

Elle ne comprit pas ce que des tas d’hommes en blouses blanches et uniformes faisaient dans son salon. Et personne ne semblait la voir ni vouloir répondre à ses interrogations. Elle vit alors son mari dans un coin, effondré, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle se précipita vers lui.

« Sam ! Sam, qu’est-ce qui se passe ? »
Il ne bougea pas d’un iota. Elle était invisible ou quoi ? « Sam ! Réponds-moi ! »

Elle voulut poser une main sur son épaule. Une main qui passa au travers aussi facilement que si elle avait été constituée de vent. Elle eut un brusque mouvement de recul et se sentit envahie par la panique. Qu’était-il en train de se passer ?
C’est alors qu’elle se tourna vers ce qu’il était en train de regarder. Il y avait un corps sur le brancard, couvert d’un drap, et qui était en train d’être transporté. Elle se dirigea dans sa direction, comme hypnotisée. Lorsque l’un des brancardiers trébucha, un pan du drap ce souleva. Et lorsqu’elle vit son propre visage, ses yeux sans vie, le temps s’arrêta.


Après plusieurs mois à errer dans son appartement, à faire fuir ceux qui venaient l'occuper, elle fut découverte par Elkan, qui l'embaucha à l'agence. Elle découvrit un nouveau monde et se prit de passion pour l'étude du surnaturel.

La la la






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Loëlyne E. Miller
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MessageSujet: Re: But I'm already dead  But I'm already dead Time-m10Dim 30 Juil - 11:48

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