Bouquins et goûter

Date d'inscription : 16/06/2018

Installée à une table de travail recouverte par diverses ouvrages et de la paperasse, mes yeux étaient tournés sur l'ouvrage que je devais traduire dans ma langue natale. Je ne voyais pas le temps passer alors que l'écriture noire capturait toute mon attention.
Voila ce qu'était devenu une partie de mon quotidien depuis un moment. Si quelqu'un me cherchait, il y a une grande probabilité pour que je sois dans ce bâtiment. Je faisais dorénavant partie des habituées des lieux. J'appréciais le calme des lieux malgré le monde qui fréquentaient les lieux. Les ordinateurs m’aidaient beaucoup. Oui, cet endroit était devenu un peu mon royaume, ma tanière. Ça me permettait de ne pas faire mon ours chez moi. Je voyais du monde, d'une certaine manière. Bien entendu, je n'allais pas taper la discussion comme ça aux gens, les personnes étant souvent occupées à chercher les informations dont ils avaient besoin. Il n'était pas question que je les coupe dans leurs actions, sauf grande nécessité...

Mon cerveau sembla surchauffer au bout d'un certains temps . Le besoin de laisser reposer les neurones se fit sentir. Relâchant mon stylo près des feuiller, je me redressais en soupirant, me posant au fond de mon siège. Basculant légèrement ma tête sur le côté pour observer les alentours devant moi, je ressentis le besoin de prendre l'air, quitter l'atmosphère feutrée des lieux et retrouver l'extérieur un moment. Me motivant, je rassemblai mes affaires un peu à la va vite les feuilles et remis certains ouvrages au fond de mon sac en bandoulière marron, avant de m'emparer de ce dernier. C'était mon ancien sac de cours et il était assez robuste pour tenir encore bon.
En sortant de la bibliothèque, j'arrivais sur le devant du bâtiment, dégagé. Les gens circulaient, certains pressés, d'autres plus tranquillement. La circulation était moyennement dense et le bruit des moteurs et parfois de klaxons, les bruits de sirènes au loin se firent entendre. Un type était installé, dans son petit commerce ambulant. C'était une petite camionnette ouverte à un endroit pour recevoir les clients. Je ne l'avais jamais vu ici. Mais apparemment il vendait toute sorte de boissons et certaines viennoiseries et petits gâteaux. Rien de mieux pour l'heure du goutter. Je m'approchai du commerçant, et commandai un jus de fruit et un croissant. Prenant mon portefeuille dans la poche de ma veste, je payai l'homme rapidement et prit mon achat avant de me décaler pour laisser les possibles clients se faire servir à leur tour.

Sujet: Re: Bouquins et goûter Dim 8 Juil - 12:04

Bouquins et Goûter

feat Lisa Austen

troisième arrondissement de Lyon, bibliothèque

Tic tac, princess t'es presque arrivée.
Mes paupières avaient du mal à reprendre leur place avec la clarté de la journée. Devoir prendre le bus sous prétexte que mon beau père avait trop de travail pour m'y déposer... c'était presque un calvaire. Mais. J'ai pu au moins faire une micro sieste, revigorante, avant de mettre mes neurones à l'ouvrage. La bibliothèque du troisième arrondissement était pour moi l'un de mes endroits favoris. La tranquillité des lieux m'aider à bosser et puis, l'ambiance qui y régnait suffisait à combler un vide que j'avais. Les murmures, les pages de livre qui se tournent, le son des stylos en action, tout permettait à mon esprit de trouver l'équilibre parfait pour travailler. Et ça n'allait jamais sans une bonne tasse de café latté que j'avais coutume de prendre non loin de là. Tu sais que le café ne t'aidera pas à rester tranquille hein ? Non. Mais ça m'aide à ne pas dormir, ou à ne pas t'écouter. Puis j'aime ce goût légèrement sucré sur mon palais alors fait toi à l'idée.

Arrivée devant la bibliothèque et ayant complètement oublier de passer à ce petit café au coin de la rue, je me suis dis que faire vivre un peu le commerce ambulant ne ferait de mal à personne, à part toi peut-être là haut tellement tu peux être lunatique parfois. Je m'approche alors de la petite camionnette, faisant la queue comme tout le monde pour me prendre une petite douceur. C'est alors que je t'entends, te vois être servi et te décaler. J'étais la suivante. Je m'approche, me décale légèrement pour ne pas te tamponner en m'excusant, et c'est là que mes prunelles trouve un certain intérêt à te regarder, comme si tu étais une connaissance dont on n'arrivait plus à se souvenir. Mes yeux vadrouillaient entre toi et le gentil homme de la camionnette. Je commande mais toujours ayant en tête cette idée de te connaitre. D'où tu aurais pu la connaître ? Elle me dis vraiment quelque chose. A toi aussi ? Je ne sais pas. Je ne m'en rappelle plus. Je prends ma commande et libère à mon tour le passage. Je te souris, tout en m'éloignant au ralenti comment dans un vieux film romantique sans la partie romantique. Est-ce que toi même tu me reconnais ? Est-ce que je suis la seule à me poser cette question ? Ton visage m'était pourtant si familier mais je me dis que tout ceci est peut-être du à ma fatigue, alors je secoue la tête, tournant les talons pour me diriger vers la bibliothèque sans me rendre compte que je n'avais pas récupéré ma monnaie.

Je continue ma route, m'efforçant de ne plus y penser. Toujours en direction de la bibliothèque, passant les fenêtres battantes et entrant dans la fraîcheur des lieux quand une main vint me tapoter l'épaule pour m'arrêter. J'imaginais que ça aurait pu être toi, mais il s'agissait de François, un ami du collège qui avait coutume de venir ici, me retrouver. C'est d'ailleurs qu'ici que tu le vois à chaque fois. Déçue que ça ne soit pas toi, je le regarde, lui sourie sans réel sincérité et le salue avant que nous allions tranquillement nous installer à une table, comme à notre habitude.

hrp a écrit:: désolée pour ce petite retard, j'espère que ça t'ira. Si jamais dis le moi