Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve
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 Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve

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Esperanza
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MessageSujet: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Lun 29 Avr - 21:39


Raegan & Steve
♣ Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?  ♣


Le compte à rebours commence...

Driiiing.

Maintenant!

C'est d'une impolitesse folle de ranger ses affaires une fois la sonnerie à peine retentit. Je le sais et croyez-moi je n'en suis vraiment pas fière. J'ose à peine lever les yeux vers notre enseignant. Son cours est des plus passionnants à n'en pas douter mais je suis pressée. Tic. Tac. Le temps file et il n'attend personne. Certainement pas moi en tout cas. J'aime penser que le temps est immuable, incorruptible mais je dois me vouer à l'évidence. Ce n'est qu'en partie vraie.

Mon sac à dos sur les épaules, je trottine dans les couloirs de l'université. Je n'ai que deux heures de battement avant mon prochain cours. Deux heures c'est très court. Je dois me rendre jusqu'à l'asile pour parasiter la pause déjeuner de Monsieur Wellington. Enfin, parasiter j'en sais rien. Peut-être pas. C'est un grand garçon. Même pas. C'est un homme et moi juste une gamine. Si ma proposition de manger ensemble pour causer psychologie l'avait dérangé, il me l'aurait dit. N'est-ce pas? Et merde. Me voilà à psychoter.

Je passe un peu moins d'une demi-heure dans les transports. D'ordinaire c'est plus long, avec le moment de latence entre deux métros mais j'ai couru comme une petite folle dans les dédales nauséabondes de Lyon. Ce genre de moment me rappel pourquoi je privilégie les baskets aux talons hauts. Pour le confort. Une fois lâchée en pleine rue, je foule l'asphalte avec vélocité. Je suis entre la marche rapide et la course. Autant vous dire que c'est fatiguant mais le temps défile. Vous vous souvenez? Moi oui. Je l'entend, son tic tac qui me nargue, à quelque part dans mon esprit.

Puis je le vois! L'établissement. Je pénètre à l'intérieur et me rend tout de suite à l'accueil. Je ne connais pas la madame derrière le comptoir. Une nouvelle secrétaire? Je me demande où est passé madame Bellepois. Souriante et en sueur, je pose mes bras sur son comptoir.

— Bonjour, j'ai rendez-vous avec Monsieur Wellington pour la pause déjeuner.

D'ordinaire je n'ai pas besoin de prévenir madame Bellepois. Elle le sait. Mais la petite nouvelle, faut bien la prévenir pour qu'elle ne me prenne pas pour une patiente ou peu importe. En tout cas elle lève son sourcil et me jauge. Pourquoi?

— Non mais... je suis pas... Enfin quand je dis rendez-vous c'est pas un rendez-vous galant.

Rire nerveux.

— Et je suis pas non plus une patiente. Juste...

Finalement je me tais et désigne un siège libre.

— Je crois que je vais me contenter de l'attendre en silence.

La secrétaire opine de la tête juste avant de répondre au téléphone. Ouaip... J'ai encore manqué une occasion de me taire. Les joues encore plus rouge qu'il y'a quelques minutes, je pose mon fessier sur la chaise et je patiente.
 
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Mar 30 Avr - 6:28

Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?
Steve & Raegan

Steve n'était pas très heureux qu'on lui ait mit un stagiaire dans les pattes. Il allait devoir passer du temps avec, et ça n'était pas pour lui plaire. Jusqu'à ce que le stagiaire en question arrive, et que finalement à sa plus grande surprise, il découvrit que c'était une femme. Finalement, c'était pas plus mal. Les femmes étaient plus sensibles que les hommes, et peut être qu'elle comprendrait plus facilement sa méthode de travail, surtout avec les êtres surnaturels. Si en plus, elle pouvait en faire partit, c'était encore mieux. Ca ne s'était pas si mal passé que ça avec elle, et elle avait même demandé à déjeuner avec lui le temps de sa pause de midi. Au début, ça n'était pas évident parce qu'il aimait bien profiter de cette pause pour aller manger au calme tout en lisant un livre, mais finalement il accepta. Puis, elle avait vraiment l'air de vouloir en apprendre plus, alors pourquoi ne pas sacrifier ce temps libre pour l'aider.

Ce jour là, il avait passé une matinée plutôt simple, et quand arriva l'heure du déjeuner, il prit son repas dans son tiroir avant d'attendre qu'elle arrive. Raegan était un peu en retard mais il en avait l'habitude, parce qu'il savait que le métro pouvait avoir du retard. Puis, si elle ne pouvait pas venir, elle n'avait pas besoin de le prévenir, il pouvait manger seul, c'était un grand garçon après tout. Puis, il se disait qu'elle pouvait être invité par des amies ou même par un garçon, alors ça n'était pas un problème. Mais aujourd'hui, il se rappela d'un coup qu'il y avait une nouvelle secrétaire, un peu idiote et il ne l'avait pas prévenu. Il allait l'appeler quand le téléphone se mit à sonner et il lui dit qu'il arrivait. Il sortit de son bureau pour prendre l'ascenseur puis il arriva bien vite à l’accueil. Il s'approcha de Raegan et il lui tendit la main.

- Désolé pour le petit problème, j'ai oublié de prévenir notre nouvelle secrétaire. Venez avec moi.

Il l'invita à le suivre jusque dans son bureau, puisque qu''aujourd'hui c'est là bas qu'ils vont allés mangés. Il y a un canapé pour s'assoir ainsi qu'une table basse, puis il lui avait amené quelques livres au cas où elle viendrait. Des livres très intéressants, et qui pourrait peut être lui plaire. Mais il nota aussi dans un coin de sa tête de prévenir sa secrétaire pour les prochaines fois, qu'elle n'est pas à l'attendre comme ça, déjà qu'elle n'avait pas beaucoup de temps. Il la laissa s'installer sur le canapé, pendant qu'il fermait la porte et il prit son déjeuner qu'il posa sur la table basse, avant de venir s'assoir à côté d'elle.

- Désolé de vous demandez ça, mais samedi je fais la garde de nuit, ça vous dirait de venir voir comment ça se passe ? Ou peut être que vous avez quelque chose de prévu.

Steve voulait lui montrer un monde moins beau, surtout la nuit c'était pire mais peut être qu'elle avait déjà prevu quelque chose, et dans ce cas là, il lui montrerait une autre fois.
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Esperanza
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Ven 3 Mai - 14:48


Raegan & Steve
♣ Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?  ♣


Je déteste juger en une seule et unique impression mais sérieusement... la nouvelle secrétaire est bizarre. Y'a un petit quelque chose dans sa manière de me regarder que je n'apprécie pas, elle me met carrément mal à l'aise. L'arrivée de Monsieur Wellington sonne donc comme une véritable délivrance. Un large sourire soulagée aux lèvres, je quitte mon siège et le suis jusqu'à son bureau. J'aime bien son bureau, c'est calme et y'a personne pour nous déranger ou nous distraire.

Une fois à l'intérieur je m'installe sur le canapé et pose mon sac à dos à mes pieds. Je retirerais bien ma veste mais je n'en ai pas. Un simple pull est amplement suffisant aux vues des températures de ces derniers jours. Ou alors c'est le fait de courir dans tous les sens qui me donne chaud. En tout cas, mon premier réflexe est de consulter les livres étalés sur la table basse en dépit de mon ventre qui gargouille. La curiosité me dévore bien plus que la faim. Le docteur Wellington vient s’assoie à côté de moi et la proposition qu'il me fait me surprend quelques secondes. Il est sérieux? J'ai presque envie de sauter de joie. C'est juste une proposition de rêve, un asile de nuit! Je suis certaine que c'est tout un monde différent qui s'offre alors à nous! Surexcitée et toute contente je me retiens de frétiller du popotin.

— Je... j'en serais ravie! Je dois juste consulter mon emploi du temps.

Je m'empresse alors de sortir de mon sac une chemise en carton et étale deux emplois du temps. Celui de cette semaine et celui de la semaine prochaine. Il y'a énormément de couleurs sur ces deux plannings, du rouge pour mes heures de travail au Seven Devils, du bleu pour mes heures de cours, du gris pour les heures que je consacre à étudier et du rose pour les heures que je consacre à ma passion le chant et la danse. Autant dire que pratiquement tout est coloré et j'ai pas énormément de temps libre. Même mes temps libre je les passe à faire quelque chose comme par exemple me rendre à l'agence Llyod et Devos Investigation pour apprendre les langues démoniaques avec Basile. Je m'arme d'un crayon de papier et entoure le bloc rouge qui constitue mon samedi soir.

— Normalement, le samedi je travail mais je peux demander à mon patron un congé exceptionnel.

Si j'explique à Nathaniel que c'est dans le cadre de mes études il va dire oui. J'en suis presque certaine. C'est un despotique sympa... quand il le veut. Au pire je met une réserve sur mardi prochain, si au lieu d'un congé j'ai le droit à un report.

— Il y'a des choses particulières à savoir pour les gardes du samedi soir? Des instructions strictes?

Tout à mes questions, je troque mes plannings contre un bloc note. Telle l'adolescente studieuse que je suis, je me sens prête à prendre note de toutes informations importantes.

— D'ailleurs les gardes commencent à quelle heure? Est-ce qu'il m'est nécessaire de lire un des ouvrages présents sur la table basse?

Dans tout les cas, j'ai bien envie de les lire. Oh bon sang, je me sens déjà fébrile à l'idée de commencer samedi. Je suis pleine d'enthousiasme et ça doit clairement se ressentir. Je dois calmer mes ardeurs mais c'est compliqué. L'envie est bien là.
 
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Ven 3 Mai - 20:22

Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?
Steve & Raegan

Steve avait amené directement Melle Ziegler dans son bureau, pour une fois cela ferait l'affaire. Puis, il avait amené plusieurs livres pour elle, ça serait plus simple que d'aller en parler dans la cafétéria. Il n'aimait pas déranger les gens, et il n'aimait pas qu'on le dérange. Il prit son repas pour venir s'assoir à côté d'elle, avant de lui proposer de venir faire un service de nuit avec lui. Après, si elle n'était pas disponible, il lui proposerait une autre fois. Steve n'était pas du genre à obliger les gens à faire quelque chose qu'ils ne voulaient pas, puis il avait juste envie de lui montrer l'autre visage de l'Asile quand il n'y avait personne. Sans oublier les hurlements des patients qui adoraient faire n'importe quoi la nuit. Sans oublier les patients qui étaient des créatures de la nuit, enfin ceux qu'il avait identifié bien sur, mais il était sûr qu'il y en avait d'autres qui savaient se cacher parmi les autres. Mais cela pouvait être une bonne chose pour Raegan, qu'elle voit tout ça, en espérant qu'elle n'allait pas fuir parce qu'elle avait peur. Il n'avait pas envie de la réconforter, c'était pas morale, vu qu'elle était bien plus jeune que lui. Finalement, elle avait l'air ravi de venir, à croire qu'elle n'avait pas de rendez-vous. Elle sortit une chemise de son sac avec des emplois du temps bourrés de partout. Steve se demandait comment elle pouvait tout gérer, mais c'était sa vie après tout, si cela lui plaisait. Elle avait un travail le samedi, raté c'était peut être pas le bon jour finalement. Il aurait pu proposer le dimanche soir sinon, mais elle devait dormir pour aller en cours. Elle avait l'air de savoir comment faire pour se libérer, tant mieux, parce qu'ainsi Steve pourrait avoir un peu de compagnie ce soir là. C'était pas facile les gardes de nuits, tout seul. Il y avait des fois la secrétaire jusqu'à minuit mais après plus personnes. Pour les urgences, c'était à lui de se débrouiller avec le chef de la sécurité. Elle lui demanda direct si elle devait amener quelque chose, s'il y avait des choses à savoir dessus.

- Pas la peine de vous inquiétez de tout ça. Je vous donnerais une blouse blanche, et après on s'occupera des patients. Mais la plupart du temps, on reste à l'entrée, à prendre les appels, et à gérer des crises. Des fois c'est calme, des fois non.

Il n'y avait pas grand chose à dire, cela serait surement ennuyeux mais au moins elle verrait ce côté du métier que beaucoup cachait. Il ne fallait quand même pas dire les mauvais côtés sinon personne ne voudrait le faire. Il trouvait amusant de la voir prendre un bloc note pour tout noter, alors qu'il n'y avait rien à écrire au final. Elle demanda même si elle devait lire les livres sur la table.

- Ce n'est pas nécessaire, mais ce sont des ouvrages très intéressant sur la psychologie, mais aussi sur les différentes maladies mentales qu'on peut avoir dans un asile.

Tout était bien détaillé, pour qu'elle puisse les reconnaitre dès la première seconde, ou minute plutôt. Après des années, c'était plus rapide mais il fallait bien voir quand quelqu'un pouvait mentir, c'était les pires. Il ouvrit sa boite pour manger sa salade, mais il attrapa son bloc note qu'il posa sur la pile de livres.

- Mangez, vous aurez le temps de tout découvrir au moment venu. Évitez des vêtements que vous aimez, sauf si avoir des fluides corporelles dessus ne vous dérange pas. Prévoyez peut être une tenue de rechange au cas où et évitez les hauts talons.

Il la voyait à chaque fois venir avec des baskets, mais il savait que certaines femmes aimaient se mettre en valeur, en pensant que ça pouvait leur faire de belles jambes. Mais si elle devait courir, c'était plus facile d'avoir des baskets. Il avait tout dit, il ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait lui dire de plus de toute façon.

- Vous avez quoi comme cours cet après-midi ?
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Esperanza
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Sam 4 Mai - 21:04


Raegan & Steve
♣ Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?  ♣


Attentive, j'écoute le docteur Wellington. J'opine de la tête régulièrement, soucieuse de témoigner l'intérêt que je lui porte. Malgré la simplicité du programme, je décide de griffonner sur mon bloc-note. N'est-ce pas ce que les gens font? Tout noter, même les choses facile à retenir? En cours, par exemple, j'en vois une grande majorité gratter le papier de manière frénétique comme si chaque mots possédaient son importance. Concernant les bouquins, je prend en notre les titres et les auteurs en espérant les trouver à la bibliothèque universitaire. Je voulais également rajouter des petites annotations mais l'infirmier me prend le calepin des mains pour le poser.

Il a raison en m'intimant de manger. L'heure tourne et mine de rien mon ventre me crie famine. Par ailleurs, si je veux tenir toute la journée j'ai tout intérêt à fournir à mon corps l'énergie nécessaire. J'extirpe de mon sac un tupperware contenant ma salade de carottes, pamplemousses, riz et thon. Sauf que je me stop en plein élan lorsqu'il mentionne les fluides corporelles. Ce n'est en soit pas une surprise mais ça n'en reste pas moins dégoûtant. Je me retiens de grimacer et je commence à manger. Concernant les hauts talons, je n'en porte que pour travailler au Seven Devils.  

Puis vient la question qui "fâche". Enfin la question qui me déprime, devrais-je plutôt dire. Quels sont mes cours de l'après-midi. C'est dépité que je repose ma fourchette pour lui répondre.

— J'ai histoire de la psychologie.

Je lâche un soupir avant de réaliser que c'est une réaction très inconvenante. Ou qui laisse présager, en tout cas, que ça ne m'intéresse pas. Ce qui n'est absolument pas le cas. Alors je redresse vivement la tête pour me justifier.

— C'est une matière très intéressante. Le soucis c'est que j'ai pris de l'avance sur le cours.

Et pas qu'un peu d'avance, à dire vrai. En même temps c'est de ma faute j'ai commencé à étudier l'histoire de la psychologie de mon côté, pendant les vacances d'été... et je continue encore de travailler de mon côté.

— Du coup, une fois que j'ai posé les questions qui me taraudaient par rapport au sujet abordé en cours... et bien je m'ennuie. Alors généralement je travail sur autre chose. Donc je prend une nouvelle avance sur un autre cours. Et ainsi de suite.

Ce que je ne précise pas c'est que parfois, je profite de certains cours pour rédiger les textes de mes chansons. Notamment pendant les cours d'anglais. C'est bien mignon tout ça mais je suis polyglotte. Ce n'est pas d'un très grand intérêt pour moi. Par contre je m'assure de bonnes notes en la matière.

Ma demie confession avouée, je reprend ma fourchette pour nourrir mon estomac. Sauf que plusieurs questions me taraudent. Notamment des questions personnelles au sujet du docteur Wellington. Je n'ose jamais aborder ces sujets-là car j'ai toujours peur d'aller trop loin. De dépasser la limite du convenable. J'ai encore du mal avec les relations humaines. Toutefois je décide de me jeter à l'eau car mine de rien, ça m'intéresse.

— Je me demandais... travailler dans asile en tant qu'infirmier, c'est un choix personnel de votre part? Ou c'est un concours de circonstance qui vous y a mené?

Mince. C'est peut-être déplacé comme formulation. Je rougis et j'ouvre la bouche, déjà prête à rattraper mes propos.

— Ce que je veux dire... enfin je me demandais juste... qu'est-ce qui vous a motivé à choisir ce métier?

 
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Mar 21 Mai - 7:40

Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?
Steve & Raegan

Steve la regarde tout noter sur son bloc-note comme si elle avait peur d'oublier quelque chose, alors qu'il n'y a pas grand chose à retenir. L'essentiel, il lui a dit, puis elle doit manger si elle veut retourner en cours et bien suivre ce que dira son professeur. Mais il pouvait parler lui. Il regardait sa salade sans même la toucher. C'était pas la peine de donner des conseils, s'il ne les suivait pas lui même. Raegan n'avait pas l'air d'apprécié son cours de l'après-midi, mais elle se justifia bien vite pour dire que c'était parce qu'elle avait de l'avance par rapport à tous ces camarades de classe. Une élève trop studieuse, qui s'ennuie en cours, il en avait déjà vu pas mal dans son bureau mais que pouvait il y faire ? Une personne qui était plus intelligente que les autres ne devaient pas se mettre de frein, bien au contraire, alors il ne pouvait que l'encourager dans l'envie d'en savoir toujours plus.

- Vous êtes normale, même meilleur que les autres, vous n'avez pas à vous rabaisser. Au contraire, vous avez plus de courage qu'eux, vous avez envie d'en savoir plus, c'est tout à votre honneur.

Steve préférait l'encourager dans sa démarche, plutôt que de la freiner. Après tout, c'était pas sa faute si elle était plus intelligente que ses camarades de classe. Puis, pourquoi la brimer ? Pourquoi lui dire d'être comme toutes les autres ? Il voulait qu'elle soit elle même, c'était plus important que tout ce qu'elle avait pu apprendre jusqu'à présent. Il mangea sa salade, parce que lui aussi devait se dépêcher de se nourrir avant de retourner à son travail. Il avait plusieurs patients à voir cet après-midi, il devait aussi préparer les médicaments du soir, voir aussi pour les repas, certains ne pouvaient pas manger certaines choses. C'était un travail pénible, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse. Puis, elle finit par lui demander la question qu'il attendait depuis le début. Steve c'est bien qu'à un moment ou à un autre, cette question finie par sortir, parce que les gens aiment savoir pourquoi choisir tel métier, ce qui motive dans ce choix, ou bien si c'est par hasard. Il s'essuya la bouche, mais elle reposa sa question autrement, comme s'il était dérangé par la première.

- Je vous ai déjà dis que vous pouviez me poser toutes les questions que vous vouliez. Et si j'ai choisis ce métier, c'est pour aider les gens. Je sais que ça n'est pas toujours facile de finir dans un endroit comme celui ci, et il faut faire preuve de beaucoup de patience pour qu'ils aillent mieux.

Steve ne faisait certainement pas ce métier pour l'argent ou pour autre chose. Il avait juste envie d'aider les gens à aller mieux, et surtout, en leur donnant le bon traitement. Un loup-garou ne pouvait pas être traité comme une sorcière, et encore moins comme une humaine. Il fallait aussi avoir beaucoup de patience, beaucoup de tolérance, mais il se doutait que Raegan avait toutes ses qualités si elle avait envie de faire un tel métier. Après, c'était à elle de choisir, et d'ailleurs, il se demandait ce que ça pouvait être.

- Et vous, vous avez un métier qui vous passionne, qui vous donne envie ?
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MessageSujet: Re: Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve  Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris? | feat Steve Time-m10Mar 18 Fév - 22:48


Raegan & Steve
♣ Les fous existent-ils vraiment où ne sont-ils, au final, que des incompris?  ♣


Certaines personnes, de par leur simple présence, dégagent une aura apaisante. Certaines personnes possèdent ce petit quelque chose en plus, ce truc qui met en confiance. Monsieur Wellington, sans nul doute, intègre cette catégorie d'individus. Ses yeux d'un bleu limpides sont semblable à un ciel d'été, sans nuages, qui réchauffe la peau et le cœur. Même le timbre de sa voix est doux, chaleureux, une invitation à l'écouter encore et encore. J'accueille ses compliments d'un sourire gêné et je détourne le regard, soudainement fascinée par le contenu de mon assiette. Je n'ai pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir que mes joues deviennent rouges. Je sens le feu de la timidité cramer mes pommettes.

Je ne suis pas normale. Je suis une potentielle... ou en tout cas je l'ai été. Quant au courage... et bien disons que tout est relative. Lorsqu'il est question de connaissances et d'apprentissages alors oui, j'ai le courage d'ingurgiter des livres entiers. Lorsqu'il s'agit de combattre des démons ou bien des vampires, mon courage se dégonfle comme un coussin péteur sous le poids d'un éléphant. Donc non, à bien des égards je ne suis pas meilleure que les autres mais que puis-je répondre? Certainement pas la vérité et ça m'attriste. La compagnie du Docteur Wellington m'est agréable et discuter avec lui est un plaisir. J'aimerais m'ouvrir à lui avec la même sincérité dont il fait preuve. Au lieu de ça, je le questionne avec toute la maladresse dont je suis capable, poussée par ma curiosité.

Je reporte mon attention sur lui, attentive à ce qu'il m'explique. J'opine faiblement de la tête afin de lui montrer que je l'écoute. Je ne suis guère surprise par les propos du médecin. Il incarne la gentillesse et la patience, des qualités rares. J'ai toujours été surprise par le milieu médical. Notamment par les médecins en tout genre. Ils choisissent un métier ciblé sur l'humain, l'empathie et pourtant, ce sont pour la plupart des dragons. Le docteur Wellington détonne par son humanité.  

Ma question se retourne contre moi et mes joues s'embrasent à nouveau. J'ouvre la bouche pour répondre mais aucun son ne sort immédiatement. Bien plus mal à l'aise que tantôt, je me dandine sur mes fesses comme si je cherchais une position plus confortable. Ma vocation n'a rien d'aussi louable que la sienne.

— Le chant est ma passion, que je lui avoue enfin.

Je me mordille la lèvre un instant avant de reprendre.

— Pour être honnête... c'est même bien plus qu'une simple passion.

Jeune fille naïve un peu trop rêveuse. Je sais très bien de quoi j'ai l'air auprès des personnes qui m'entourent. Tout le monde souhaite devenir chanteur ou acteur, ou astronaute. Peu importe. Je pose mes mains sur les genoux, réfléchissant un instant, à la recherche de mes mots. J'aimerais juste lui expliquer pourquoi. Pourquoi ça me tient tant à cœur.

— Je suppose que vous avez déjà passé une sale journée. Ou même une période terrible. L'un de ses moments où on a l'impression que tout nous échappe, que rien ne va et que si on reste là à ne rien faire alors on finira englouti sans pour autant savoir quoi faire.

Ces moments sombres, je les ai connu au décès de mon père. Une longue et terrible descente aux enfers. Il m'est difficile de ne pas en parler sans émotions mais heureusement, le temps oeuvre en ma faveur et je suis à présent capable d'y songer sans me mettre à pleurer.

— Quand je chante, c'est comme si plus rien d'autres ne comptaient. Je sens cette énergie vibrer en moi et j'ai l'impression de façonner une meilleure version de moi-même. Et surtout... je veux être capable de toucher les gens à travers mes chansons. Je veux transmettre quelque chose. Je veux être cette chanson qui peut-être va sauver la journée ou la vie de quelqu'un.

Un sourire timide s'esquisse sur mon visage. J'espère ne pas l'avoir déçu. C'est idiot mais son avis compte. Je manque d'autorité paternel dans ma vie, j'en ai bien conscience. Tout comme j'ai conscience que mon esprit tente de faire un transfert. Pourtant, tout en sachant cela, je garde l'espoir de ne pas le décevoir, de le rendre fier. Si au moins on se connaissait depuis une éternité mais même pas. J'ai exactement le même soucis avec Nathaniel, mon patron.

— Sinon, je me vois bien évoluer dans le monde de la littérature ou de la psychiatrie. J'ai déjà ma licence en littérature alors je tente celle de psychologie pour m'aider à trancher.

 
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