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MessageSujet: Bacchanales PV DIMITRI  Bacchanales PV DIMITRI Time-m10Sam 6 Juil - 21:19




Bacchanales

Ursula & Dimitri

L’enfer n’a pas reçu d’esprit plus dissolu, plus crapuleux, plus épris du vice pour le vice même.


J'avancais dans les dédales du Lyon sous Lyon. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé ce genre d'endroits. L'échos des vielles pierres, sous le voile secret des ombres, nous raconte souvent l'Histoire si l'ont sait écouter son silence de granit. Moi j'aime écouter la musique de poussière bruissante de ces empires de tenèbres, caresser du bout des doigts ces rocs inviolés par la lumière ,qui n'ont pour aube que l'échos de la ville qui s'éveille au dessus d'eux.
Lorsque j'ai acheté le batiment de mon club, c'est surtout pour son accès aux artères de Lyon. Celà m'a permis de cacher mon bordel, et d'enfouire mes secrets sous la terre. Jamais ne parle la pierre. Aussi, une fois que vous dépassez le bordel, il y a une veille porte de metal, dont les gonds rouillés crissent en échos dans les boyaux des anciennes rues devennues tunels.

Une fois cette porte passée, il n'y a plus de lumière, et c'est tout juste si l'ont entend encore la musique du club et les soupirs des putains. Le sol est encombré, il faut faire attention à où l'on pose les pieds. Moi je soulevais les pans de ma robe pour qu'elle ne touche pas de trop de le sol souillé. Je m'étais couverte d'une robe fourreau taillée dans une voilure fine, à peine opaque et noire. Elle était ouverte comme une robe de chambre et je l'avais fermée avec une ceinture de dentelle bordeaux nouée simplement. Je m'étais faite belle, mais ce n'etait pas pour aller danser. J'avais même épilée chaques centimetres de mon corps, ma peau aussi douce que celle d'un ado pubescent frissonait d'anticipation. Il m'attendait. La nouvelle lune signait toujours nos rendez-vous. J'étais excitée comme une chatte en châleur à l'idée de lui reparler. Je me figurais les roulis errodés des rochers de sa voix, la chaleur de sa présence, l'énormité de sa puissance. Je me figurais sa silouhette dans le clair obscur, la manière dont la lumière accroche ses muscles, les reflets des flames sur ses yeux noirs.

Une fois que tu n'entends plus ni les basses, ni les voix, ni même le grondement du métro, tu trouveras une arche fermée d'une lourde porte de bois dont les gonds semblent aussi vieux que la pierre. Tu pousseras cette porte à tes risques et périls. Moi je ne crains rien, j'ai moi même enchanté cet endroit, et qui s'y risque en mon abscence risque bien plus que sa vie.
Une fois la porte ouverte, je balayais l'air de mes mains, allumant les torches et les bougies, illuminant la pièce ovale des éclats sanglants du feu. Sur les murs, des centaines de vieux livres prennait la poussière avec des bocaux remplis de toute sortes de choses, vivantes ou mortes. Mon atelier.

Si le reste de l'endroit était un joyeux bordel, le centre de l'ovale lui, était immaculé, même de poussière. Le Sceau de Belial dessiné avec mon sang brillait d'une étrange magie. J'avancais face au symbole, la pointe de mes talons touchant à peine le cercle luminescent. J'ouvris les bras et commenca à réciter le mantra alors que la pièce semblait pleine d'un vent de tempête qui fit trembler les torches et les bougies et s'agiter les pages des livres ouverts sur les tables. Une châleur ardente prit place, et elle s'inflitra partout, comme les doigts lubriques du pêcher sous les voilures de ma robes, glissant dans mon ventre, agitant mon désir ainsi que mes envies les plus inavouables. Des vapeurs ardente planaient, odeurs indescentes, impression de moîteurs, de châleur, sensations hallucinées d'une langue louvoyant, sensuellent, sur les courbes de mes cuisses, de mon ventre, la tendresse des caresses de mains qui palpent, la folie orgiasque de mon Pape. Belial arrivait alors que mon cerveau et mon corps en ébulition combattaient les images-fantasmes d'une armée de corps mâles en pleine étreinte.

Au centre du cercle se dessinait la forme parfaite d'un ange. Il m'apparaissait toujours sous cette forme là, si pur et beau que c'en était douloureux. Il arborait une longue crinière d'un roux iridescent, sa peau, pâle comme la nacre ressortait en contraste alors que ses yeux étaient totalement noirs. Son corps, fins mais dessiné accrochait la lumière sans pudeur alors qu'il penchait nonchalament ses hanches pour sublimer le gable de ses reins. Je tombais à genoux devant la vision sacrée du fantasme incarné, balutiant une salutation. "Bonsoir Ursula, quelle douce nuit pour se voir, et que tu es belle ce soir, couverte de cette robe aux reflets de moires."Que j'aimerais t'arraché. Cette phrase là, il l'avait dite dans ma tête. "Pourtant, nos retrouvailles sonnent le glas de ma patience. Je t'ai donné la force, le pouvoir, je t'ai donné la luxure, et toi, tu ne m'as toujours pas trouvé d'adepte? Je devrais me contenter de ton bordel comme temple? Où sont les orgies à ma gloire? Où est mon harem d'Ephèbe?" Je ne repondis pas, je n'avais rien à redire. Je n'avais pas su le contenter. Il s'avanca alors au bord du cercle, s'agenouillant pour relever mon visage. "Ce n'est pas grave... Mais il faut que tu t'active maintenant... Tu comprends, les portes de l'enfer vont bientôt s'ouvrir, et je ne compte pas râter le coche. Il faut que tout soit prêt." Je soutenais un instant son regard d'obsidienne, hochant la tête alors que sa main se fraya un chemin sous ma robe, détachant la ceinture. La voilure s'ouvrit alors sur mon corps d'homme, alors que mon visage gardait ses parrure féminines. Lorsque ses doigts me touchaient, je jouissais de chaques pores de ma peau alors que je louvoyait dans le cercle, sous lui puis sur lui, récitant ses sombres mantra aux creux de son oreille alors qu'il m'insuflait sa puissance au plus profond de mon ventre, me laissant là, seule et dévastée sur le sol, disparaissant dans un rire aussi vulgaire que le mien. Je restais un moment là avant que le bruit d'un pas sur une planches ne me fasse sursauter. Je réenfilais ma robe, appostrophant les ombres d'un "qui vas-là?" La magie, fraichement distillée dans mon ame bouillonait et j'étais prête à réduire en cendre l'intru.



(c) DΛNDELION
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MessageSujet: Re: Bacchanales PV DIMITRI  Bacchanales PV DIMITRI Time-m10Dim 14 Juil - 14:54

Bacchanales

Lyon me change radicalement de l’ambiance aseptisée où j’ai pu vivre durant ma jeunesse, avec ma famille. Il faut dire aussi que la grosse différence est que je ne vis plus sous le joug de ma famille. D’ailleurs, il ne m’étonnerait pas que je sois déshérité depuis mon coup d’éclat suite à l’échec cuisant de la résurrection de ma chère Adeline. Mais au final, qu’en ai-je à faire? Je ne compte plus sur leurs ressources depuis bien longtemps et j’ai plus que maîtriser la technique ancestrale de nécromancie que ma famille pratique depuis des générations. Je suis même le seul à pouvoir utiliser une autre magie que la nécromancie, aussi hésitante cette dernière puisse-t-elle être.

Mais je sais aussi où chercher pour trouver les endroits incongrus d’une ville, je sais qui contacter pour avoir les bonnes adresses...Et je suis un incorrigible fouineur. C’est comme ça que j’ai pu trouver ce bordel, sous couvert d’un cabaret. Le cabaret en lui-même est intéressant, il n’est pas difficile de s’y rincer l’oeil même sans toucher. Mais j’ai toujours été un éternel curieux et un qui ne se refuse pas un peu de plaisir quand il peut en avoir, quitte à payer. Alors j’ai même déjà fait un tour une ou deux fois dans ce bordel. Ca aurait pu s’arrêter là, sauf que je reviens, régulièrement, et pour une bonne raison: la patronne est une sorcière. Si je ne suis pas du genre à vouloir à tout prix connaître mes collègues, je ne peux pas m’empêcher d’être curieux. Elkan est une proie de choix pour mes taquineries, ici, ce n’est pas ce que je cherche, non. Je veux simplement...en savoir plus. Ma curiosité me perdra un jour, je le sais bien, mais qu’importe, il faut bien mourir un jour de toute façon.

Ce soir, je ne vais pas me contenter de l’observer de loin et de glaner des infos en flirtant avec les filles qui travaillent là. Ce soir, je vais la suivre. J’ai remarqué que parfois, elle passait du côté bordel, puis réapparaissait, et je suis formel: son aura a changé. Rien qui ne fasse lever les boucliers non plus, mais assez pour être remarquable de ceux qui sont sensibles à l’énergie magique. Aussi, quand je la vois se diriger vers le bordel, je vide mon whisky d’une traite et me lève, la suivant à une distance respectable et n’hésitant pas à me fendre d’un sourire ou d’un signe à ceux qui me connaissent dans cet établissement. Je traverse le bordel sous le regard inquisiteur d’une ou deux filles, mais mon air étant décidé, on ne m’embête pas. Je la vois passer une porte et arrive à la dernière seconde pour la retenir avant qu’elle ne se referme attendant quelques secondes avant de la rouvrir et de passer moi aussi dans le passage.

Il fait noir, mais heureusement je suis fumeur...je sors mon zippo et l’allume, non sans m’être assuré de ne plus entendre de bruits de pas au préalable. Cet endroit est un véritable labyrinth et me diriger n’est pas chose aisée, si bien que pendant un moment, j’ai perdu la trace de la patronne. Mais des bruits Ô combien familier me remettent sur le droit chemin et je m’approche, silencieux, et comprend enfin. Un pacte avec un démon, c’est une technique en effet. Dangereux, très dangereux, mais efficace. J’ai beau être caché, je me trahit un moment en avançant d’un pass, appuyant mon poids sur une planche un peu faible. Evidemment que je suis repéré. Je sors de l’ombre, les mains en l’air, un air calme sur le visage.

“Du calme, je viens en paix.” ce qui est vrai. Je ne viens pas lui chercher des problèmes, juste assouvir ma curiosité “Je dois admettre qu’il est beau gosse. Ca fait longtemps lui et toi?”

Même si je ne peux pas m'empêcher d’être moi-même...
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